(Québec) Une petite entreprise de Lévis vient de porter un crochet à dame nature. Industries Samson a fabriqué une machine pouvant produire de la neige à plus de 20°C, de quoi réjouir les stations de ski et les amateurs de sports hivernaux.
Le Soleil a rencontré les chefs d'orchestre du projet, lundi, à Lévis, soit Guy Pelchat, propriétaire de l'entreprise, et Louis Handfield, ingénieur en chef. Déjà une machine, installée dans un conteneur de 20 pieds, va prendre la mer le 15 avril prochain en direction de l'Australie. Des pourparlers sont également en cours avec des entrepreneurs du Japon, pour quatre autres commandes, visant la réalisation d'un projet d'hôtel et ski.
«Selon moi, c'est la plus grande avancée technologique dans la neige depuis l'arrivée du canon à neige. Ce dernier fonctionne normalement à partir de -2°C. Grâce à notre procédé de fabrication, nous, nous pouvons aller jusqu'à des températures de 25°C», note M. Pelchat, qui dirige l'entreprise d'une quinzaine d'employés. Sa compagnie est également en soumission pour livrer neuf autres machines au pays des kangourous.
Le système de fabrication de 50 tonnes, qui produit 110 mètres cubes de neige par jour, se vend 490 000 $CAN et son petit frère de 25 tonnes, qui produit 55 mètres cubes de neige par jour, à 290 000 $CAN.
«Le marché de la neige fabriquée est international. Avec le réchauffement climatique, il y a un potentiel énorme», indique l'homme d'affaires. «Ce produit va permettre aux stations de ski d'allonger leur saison de plusieurs mois. Avec deux machines, tu peux démarrer tes activités à la fin du mois d'octobre», avance-t-il.
Il aura fallu trois ans à M. Handfield pour fabriquer le prototype, dont un an et demi de conception et design. L'ingénieur n'est pas à ses premiers pas dans le domaine. C'est notamment lui qui a fondé le manufacturier de canons à neige québécois Turbocristal, en 1985. Aujourd'hui, la compagnie oeuvre sous le nom HKD Snowmakers sur le boulevard Sainte-Anne. Il a également conçu plusieurs canons à neige qui ont abouti en Europe, en Asie et en Australie dans des centres de ski.
«Mon objectif était d'avoir une machine plus performante que celle actuellement sur le marché à un prix moindre», explique M. Handfield. «Pour le liquide réfrigérant, au niveau de l'environnement, cette machine-là demande le tiers des autres. Il est zéro émission pour la couche d'ozone», poursuit-il.
«En énergie, c'est une machine qui consomme très peu. Elle est également très efficace en terme de productivité et elle est déplaçable. Et pour les produits utilisés, il s'agit d'une machine beaucoup plus propre», renchéri M. Pelchat, qui ne cache pas qu'il aimerait bien avoir un petit coup de pouce des gouvernements afin de propulser son produit sur d'autres marchés.
Quant à la durée de la neige au sol lors de température avoisinant les 20°C sous le soleil, M. Handfield confie qu'elle est variable. Il souligne que la neige prend beaucoup plus de temps à fondre qu'à produire. On peut notamment la couvrir avec une membrane géotextile pour la conserver plus longtemps.
«C'est certain qu'il va falloir plus de temps pour souffler une montagne, pour un événement ou une piste de ski de fond lorsque les températures sont plus chaudes. Il faut calculer le taux de fonte, mais la neige sera tout de même de très bonne qualité», affirme l'ingénieur, précisant que sa conception est un produit clé en main. «Il n'y a aucun assemblage à faire lors des livraisons».
Fondée en 1890 et enregistrée en 1946, l'entreprise Industries Samson projette de produire «une à deux machines par mois» pour 2017. La compagnie, qui brasse principalement des affaires dans le domaine de la soudure, souhaite également embaucher une dizaine de travailleurs d'ici Noël, pour atteindre les 25 employés.
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Le Soleil
Lâentreprise Premier Tech a procédé à trois acquisitions afin de bonifier son offre commerciale sur la scène internationale. Ces achats, deux en Europe et un aux Ãtats-Unis, représentent une dépense de 30 millions $ pour lâentreprise de Rivière-du-Loup.
«Ces acquisitions stratégiques nous donnent accès à des technologies de pointe et à des expertises qui nous permettront de proposer des solutions plus complètes à nos clients», a déclaré Jean Bélanger, président et chef de lâexploitation de Premier Tech.
Les entreprises acquises par Premier Tech seront regroupées dans deux divisions distinctes. La division Ãquipements Industriels verra ajoutée à son déploiement deux entreprises, lâune aux Pays-Bas et lâautre dans lâÃtat de lâIoha.
Ces ajouts consolideront la position de Premier Tech dans les secteurs de lâemballage et des systèmes automatisés dans les marchés des matières organiques et des semences, a mentionné lâentreprise dans un communiqué.
Pour sa part, le groupe Technologies Environnementales se fera confier les activités dâune entreprise allemande spécialisée en produits de récupération des eaux de pluie.
«Ces acquisitions, bien que réalisées à lâétranger, contribuent grandement à notre développement et ont toujours des impacts positifs pour notre Campus de Rivière-du-Loup», a également souligné M. Bélanger.
Les trois entreprises qui viennent grossir le portefeuille de Premier Tech cumulent ensemble des revenus de 50 millions $, selon lâentreprise.
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TVA Nouvelles
Le fabricant québécois de géomenbranes Solmax a annoncé mardi lâacquisition de Brawler, une compagnie de Houston au Texas.
Lâentreprise basée à Varennes en Montérégie dit vouloir ainsi miser sur une réduction des délais de livraison et des coûts de transport pour étendre ses activités et conquérir de nouveaux marchés.
«La première chose que nous voulions réaliser était de nous rapprocher de nos clients, principalement ceux Åuvrant dans lâindustrie gazière et pétrolière des Ãtats-Unis. Cela nous rapproche également des entreprises qui travaillent pour les secteurs miniers, agricoles et de la gestion du déchet dans lâouest et le sud des Ãtats-Unis», a dit le président de Solmax, Jean Louis Vangeluwe, pour expliquer cette acquisition.
Ces nouveaux actifs subiront par ailleurs «une importante mise à niveau dans les mois qui suivent pour pouvoir opérer selon les standards de qualité requis par les clients habitués à faire affaire avec la marque Solmax», a précisé l'entreprise par communiqué.
«Nos clients existants et tous les nouveaux clients avec qui nous allons avoir la chance de faire affaire sous peu ont des exigences très élevées en termes de délais de livraison, en termes de coûts, en termes de qualité et de service», a ajouté M. Vangeluwe.
«Solmax ne remplacera pas Brawler. Nous avons une philosophie différente et des standards de qualité supérieure reconnus dans le monde entier. Nous localiser au Texas, câest notre manière de montrer à tous nos clients que nous sommes commis au marché américain, a-t-il expliqué. Il nous manquait une présence physique aux Ãtats-Unis. Câest chose faite!»
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TVA Nouvelles
La compagnie pharmaceutique américaine Merck injecte 15 millions $ pour la création dâun nouveau pôle de recherche sur le cancer au Québec.
Cet investissement de la multinationale Merck permet au gouvernement du Québec dâannoncer la création de lâOncopole, un pôle de recherche, de développement et dâinvestissement pour accélérer la lutte contre le cancer.
«On est très fier dâinvestir dans lâOncopole. Câest une étincelle. Et on espère que dâautres gros joueurs feront comme nous», a fait savoir le grand patron de la division Global Human Health chez Merck, Adam Schechter, de passage à Québec mercredi.
Le bureau de coordination de lâOncopole sera situé dans la métropole, sous la supervision de lâInstitut de recherche en immunologie (IRIC) de lâUniversité de Montréal.
La direction de lâOncopole sâattend à ce que les travaux de recherche se déroulent partout au Québec, notamment du côté de lâUniversité Laval reconnue pour ses chercheurs en oncologie, a-t-on précisé.
Lâinvestissement de Merck de 15 millions $ réparti sur 3 ans sera administré par le Fonds de recherche du Québec â Santé (FRQS).
Le patient dâabord
Pour le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, ce sont tous les Québécois qui un jour ou lâautre pourraient tirer parti de ce nouveau centre de recherche sur le cancer.
«Câest le patient qui sera le premier à bénéficier de ses retombées positives, tant du côté clinique quâen ce qui concerne lâexpérience de soins», a-t-il indiqué.
Selon la ministre de lâÃconomie, Dominique Anglade, les retombées de ce nouveau pôle de recherche devrait également déborder les frontières du Québec.
«LâOncopole permettra de mieux positionner et dâoutiller les experts québécois afin de propulser nos innovations au Canada et à lâinternational», a-t-elle laissé entendre.
Selon la Société canadienne du cancer, deux Québécois sur cinq (45 % dâhommes et 42 % de femmes) seront atteints dâun cancer au cours de leur vie.
à cette statistique, on prévoit quâun Québécois sur quatre (29 % dâhommes et 24 % de femmes) mourra du cancer.
M. Schechter s'attend d'ailleurs à ce que les travaux de recherche sur le cancer évoluent de façon fulgurante au cours des prochaines années.
«Jâai bon espoir que mes petits-enfants puissent voir les effets directs de nos investissements dâaujourdâhui», a-t-il indiqué.
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TVA Nouvelles
(Québec) Spécialisée dans la vente de forfaits cadeaux, la Forfaiterie ajoute une corde à son arc. L'entreprise acquiert les agences Club Voyages Place Laurier et Voyages Optimum à Place de la Cité.
Joint par Le Soleil, le président de la Forfaiterie, André Sabourin, souligne que l'investissement de 500 000 $ entraînera la création au cours des prochains mois d'une dizaine de nouveaux emplois. Il s'agit d'un rêve qu'il caressait depuis déjà plusieurs années.
«D'emblée de jeu, la Forfaiterie a été obligée d'aller chercher ses permis d'agent de voyages. Nous ne touchions toutefois pas ou presque à ce domaine-là », indique au bout du fil M. Sabourin. «Je me suis toujours dit qu'il serait intéressant de faire un concept Forfaiterie, agence de voyages et comptoir café», poursuit l'homme d'affaires. Ce dernier précise que les boutiques de Laurier Québec et des Galeries de la Capitale seront les premières sous la nouvelle formule. Et que si le projet s'avère «concluant», les autres kiosques du réseau présents dans des centres commerciaux de la province pourraient également emboiter le pas.
Concept comptoir café
Le kiosque de la Forfaiterie du centre commercial de Sainte-Foy déménagera à la fin février dans les locaux de Club Voyages Place Laurier. Celui du centre commercial de Lebourgneuf, une nouvelle boutique de 1500 pieds carrés située près du commerce La Baie, ouvrira ses portes au mois de septembre avec une offre de forfaits cadeaux et conseils voyages. Elle comprendra également un comptoir café d'une quinzaine de places assises, avec muffins et sandwichs.
«Un client désirant avoir plus d'information sur des établissements pour des destinations comme notamment Punta Cana et Cancún va pouvoir en obtenir avec les plaquettes disponibles à la Forfaiterie. Elles vont entre autres indiquer le nombre d'étoiles de l'hôtel, avec une petite description, et le niveau de prix», explique M. Sabourin. «Ensuite, la personne va pouvoir aller discuter de ses choix avec un agent de voyage. [...] Nous voulons nous détacher de l'aspect très formel des agences de voyages traditionnelles où les clients s'assoient devant un bureau. On veut amener une nouvelle philosophie», ajoute-t-il, rappelant que faire affaire avec un agent de voyage pour réserver ses billets d'avion protège l'investissement du consommateur.
Pour l'heure, les boutiques la Forfaiterie de la région ont dans leur présentoir seulement des forfaits voyages pour des destinations soleil. Le patron envisage aussi d'offrir éventuellement des produits vers l'Europe.
Fondée en novembre 1997, la Forfaiterie, dont le siège social est situé à Stoneham, souhaite réaliser d'autres acquisitions similaires à moyen terme. «Cela fait partie de notre stratégie globale visant à faire croître de façon importante la taille de l'entreprise dans les prochaines années. C'est clair qu'on va regarder pour d'autres acquisitions. Après Québec, on va regarder pour implanter ce concept-là dans la région de Montréal», conclut M. Sabourin.
La Forfaiterie compte 11 boutiques-kiosques à travers la province et une soixantaine de points de vente.
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Le Soleil