Distnet - Services financiers
English Accès clients
1 855 915-9090

Nouvelles

2016-08-09

Peter Simons prêt pour son arrivée à Ottawa

Les vêtements sont accrochés, le personnel est embauché, et l'affichage - en grande partie bilingue - est installé aux quatre coins du magasin. À l'aube de son entrée dans la capitale du Canada, Peter Simons se sent prêt.

Rencontré mardi matin dans un magasin où s'activaient encore des ouvriers, le grand patron de La Maison Simons estime qu'il ne reste que «de petites affaires» à peaufiner d'ici à l'ouverture, jeudi à 11h.

Perché aux troisième et quatrième étages du Centre Rideau, en plein coeur du centre-ville d'Ottawa, il s'agira du deuxième magasin de la chaîne en sol ontarien.

D'une superficie de près de 10 000 mètres carrés, le magasin abrite une structure suspendue de l'artiste canadien Shayne Dark, baptisée Torrential Red. Un partenariat avec la Galerie d'art d'Ottawa a aussi été conclu afin d'exposer des oeuvres d'artistes locaux dans le nouveau Simons.


De l'affichage bilingue

Lors d'une visite du chantier en juin dernier, Peter Simons avait indiqué au Droit que l'affichage serait uniquement en anglais dans la capitale, et qu'il préférait concentrer ses efforts sur l'aspect linguistique dans la gestion du service à la clientèle. Une décision qu'il a par la suite revue après avoir reçu plusieurs commentaires, notamment de la part de l'Association des communautés francophones d'Ottawa.

«J'ai eu beaucoup de feedback sur votre article, indique-t-il. Évidemment, ça nous a fait réfléchir.»

L'affichage publicitaire et directionnel sera donc entièrement bilingue, un concept développé spécialement pour le magasin d'Ottawa. Seules les petites affiches désignant les articles seront uniquement en anglais.

Le personnel «est à 75% bilingue», souligne aussi M. Simons, en précisant avoir réagi aux critiques en écoutant son for intérieur.

«On est une entreprise familiale, et je fais ça par feeling un petit peu, lance l'hommes d'affaires. Je fais aussi ça par logique, parce que c'est vrai qu'il y a beaucoup de demandes. Je les lis toutes, et j'essaye de répondre à toutes ces demandes-là. [...] C'est sûr que la langue française, c'est une langue que j'adore, c'est une langue que je trouve belle.»

Peter Simons mise aussi sur le lancement d'une application mobile, l'hiver prochain, pour offrir à ses clients de multiples informations sur les produits, et ce tant en anglais qu'en français.

Miser sur l'expérience

Alors que le commerce en ligne gagne toujours en popularité, Peter Simons affirme investir beaucoup d'efforts dans le design et l'expérience à l'intérieur de ses magasins. À l'heure actuelle, environ 10% des ventes de Simons se font en ligne, dit-il.

Le patron de La Maison Simons ne s'attend par ailleurs pas à ce que le magasin d'Ottawa engendre une baisse marquée de l'achalandage à celui des Promenades Gatineau, ouvert il y a tout près d'un an.

«Je pense qu'il y a une clientèle qui va être fidèle à Gatineau, et que c'est une autre expérience ici au centre-ville d'Ottawa», a-t-il mentionné.

Qualifiant d'«exceptionnelle» l'ouverture du Simons gatinois l'été dernier en raison de la présence d'une longue file de clients souhaitant être les premiers à fouler le sol du magasin, l'homme d'affaires affirme ne pas s'attendre à un scénario identique à Ottawa. Il devra patienter jusqu'à jeudi matin pour savoir s'il a raison ou non.


Votre entreprise a besoin de liquidités ? DISTNET offre des produits et des services d’affacturage. Ces derniers favorisent le fonds de roulement. N’hésitez plus. Communiquez avec un représentant de DISTNET pour connaître les avantages pour votre entreprise.


Source
Le Soleil

2016-08-05

Un bioréacteur de 1,5 M $ au Centre de recherche d'Agriculture Canada

(SHERBROOKE) Un nouveau bioréacteur au coût de 1,5 M $ sera installé au Centre de recherche et de développement d'Agriculture et Agroalimentaire Canada (ACC) dans le but de réduire, voire éliminer, l'impact environnemental de la production laitière et porcine au Canada.
 
Contrairement aux autres bioréacteurs qui fonctionnent à des températures plus élevées, celui du Centre de recherche de Lennoxville a été conçu de façon à répondre aux conditions climatiques canadiennes. Celui-ci pourra en effet transformer les matières organiques à des températures variant entre 5 et 25 degrés Celsius, réduisant du même coup les émissions de gaz à effet de serre (GES), tout en nécessitant moins d'énergie.

Ce procédé, unique au Canada, a été développé au Centre de recherche de Sherbrooke par l'équipe du chercheur Daniel Massé, afin de servir de vitrine technologique aux producteurs laitiers et porcins du Canada.

L'un des objectifs visés par l'acquisition de ce bioréacteur est de permettre, à terme, aux producteurs laitiers et porcins de pouvoir exploiter leur entreprise agricole sans impact pour l'environnement, a indiqué le directeur général du Centre, Denis Petitclerc.

«On veut développer des technologies qui vont permettre à des productions intensives, comme le lait et le porc, d'être rentables, tout en étant respectueuses de la santé et du bien-être des animaux, mais avec une vision à long terme que ces productions vont avoir un impact environnemental minime, sinon nul, sur l'environnement. L'investissement qu'on annonce aujourd'hui est l'un des maillons dans la chaîne des technologies qu'on développe pour en arriver à cette vision ultime d'avoir une empreinte minimale sur l'environnement tout en produisant des aliments ou du lait d'une façon rentable et durable.»

L'annonce de cet investissement a été faite jeudi matin par la ministre du Développement international et de la Francophonie et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, en compagnie du secrétaire parlementaire du ministère de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire et député de La Prairie, Jean-Claude Poissant.

Cet investissement fait partie de l'enveloppe de 37,6 M $ annoncée lors du dernier budget fédéral dans le but de moderniser les centres de recherche en agriculture à travers le Canada.


Besoin de liquidités ? Besoin de financement ? DISTNET vous offre :

• Un accès facile à des liquidités;
• Un financement rapide et flexible;
• Un outil personnalisé, vous aidant dans votre démarrage, votre expansion ou votre réorganisation;
• Un service professionnel, personnalisé et courtois.


Source
La Tribune

2016-08-05

Saputo veut mettre un pied au Brésil

La crise politique et les turbulences économiques au Brésil ne freinent pas les ambitions de Saputo, qui souhaite toujours mettre le pied dans le plus grand pays d’Amérique latine.
 
Pour son chef de la direction, Lino Saputo fils, les circonstances actuelles pourraient même présenter des occasions alléchantes pour la multinationale québécoise, si elle parvient à identifier la bonne cible.
 
« Il y a 200 millions de consommateurs au Brésil et l’industrie laitière est très fragmentée », a-t-il expliqué, mardi, en marge de l’assemblée des actionnaires de la société qui se déroulait à Laval.
 
M. Saputo a rappelé que l’Argentine était en pleine crise économique en 2002, ce qui n’a pas empêché Saputo de réaliser une acquisition afin de percer ce marché. Depuis, a-t-il ajouté, cette division occupe une place importante dans la stratégie du transformateur laitier.
 
Malgré « quatre ou cinq » visites au Brésil du grand patron de la société et l’étude de plusieurs dossiers, la bonne cible n’a toujours pas été identifiée, a affirmé M. Saputo.
 
Sans s’avancer sur le prix qu’il serait prêt à payer, le chef de la direction se dit « très confortable » d’acquérir une entreprise avec un chiffre d’affaires oscillant entre 250 millions et 1 milliard.
 
« Nous ne sommes pas à la recherche d’aubaines, a-t-il dit. Actuellement, les prix d’acquisition dans l’industrie sont à 10 ou 12 fois le bénéfice d’exploitation ajusté. Si nous trouvons un actif qui a beaucoup de valeur, nous pouvons dépasser ce ratio. »
 
Saputo se dit prête à allonger entre 3 et 3,5 milliards pour réaliser une ou plusieurs acquisitions.
 
En plus du Brésil, l’entreprise lorgne également du côté des États-Unis — son plus important marché —, de l’Australie, où elle est présente depuis deux ans, et de la Nouvelle-Zélande.
 
« Nous sommes dans des pays où il y a une forte infrastructure laitière, a dit M. Saputo. Nous ne sommes pas là pour bâtir l’infrastructure. Nous voulons l’acquérir pour acheter le lait des fermiers et le transformer. »
 
De plus, même après s’être retirée d’Europe en 2013, Saputo n’écarte pas non plus un retour sur le Vieux Continent.
 
Au cours de la période des questions, un actionnaire a demandé au président du conseil, Lino Saputo père, s’il songeait à une éventuelle privatisation de l’entreprise — dont la valeur boursière est de 15 milliards —, ce qu’il a aussitôt écarté.
 
Le fondateur de Saputo a répliqué s’être tourné vers la Bourse en 1997 afin d’assurer la pérennité de la société, ajoutant que la performance financière actuelle justifiait sa décision.
 
« Je l’ai fait pour protéger ma famille et les personnes importantes pour moi, a dit le président du conseil. Ça été la pire chose pour moi [d’aller en Bourse]. Avant cela, je n’avais qu’un patron et c’était mon épouse. »
 
Par ailleurs, même si Saputo compte maintenant autant d’hommes que de femmes au sein des 10 membres de son conseil d’administration, la proposition du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (Médac) visant l’instauration de cibles en matière de représentation féminine au sein de la direction de l’entreprise a été rejetée à 98 %.
 
S’il a salué la parité au sein du conseil d’administration, le représentant du Médac, Willie Gagnon, a déploré que les femmes n’occupent qu’environ 12 % des postes de direction chez Saputo.
 
Quant à l’adoption du vote consultatif sur la rémunération des hauts dirigeants de l’entreprise, 31 % des actionnaires ont voté en faveur de la proposition de l’organisme, ce qui a été insuffisant pour la faire adopter.


Besoin de liquidités ? Faire affaires avec DISTNET, c'est choisir une solution de financement simple et efficace. La rapidité et l'efficacité de notre équipe vous garantit une expérience des plus profitables.


Source
Le Devoir

2016-07-28

Troisième phase plus ambitieuse pour Aluminerie Alouette

(Sept-Îles) Le scénario de la troisième phase d'expansion d'Aluminerie Alouette prend de l'ampleur. L'ambitieux projet sur la planche à dessin a été revu à la hausse, dépassant maintenant le cap du 2 milliards $ d'investissements, a appris Le Soleil.

«On évalue aujourd'hui que la phase 3 coûterait entre 2 et 3 milliards $», a confirmé le président et chef de la direction, Claude Boulanger. L'estimation précédente oscillait entre 1,5 et 2 milliards $. «La troisième phase sera plus grosse que ce qu'on a dit au départ [...] en termes de coûts et de tonnage», a poursuivi le grand patron.

C'est que l'aluminerie vient de mettre la touche finale à son étude de préfaisabilité, un travail qui s'est échelonné sur 10 mois. Le volumineux document de quelque 700 pages examinant le projet d'expansion, qui prévoit la construction d'une nouvelle salle de cuves à l'usine de Sept-Îles, a été transmis vendredi, aux propriétaires de l'aluminerie.

«C'est très complet», assure M. Boulanger. On apprend notamment que l'entreprise aurait à construire environ 240 cuves pour produire 400 000 tonnes supplémentaires de métal gris par année. C'est 25 % de plus que ce qui était prévu. Au total, les installations de Sept-Îles en viendraient donc à une production de plus d'un million de tonnes par an.

«Ça nous positionnerait dans le top 10 mondial», lance le pdg. La technologie des futures cuves a aussi été ciblée. L'aluminerie opterait pour l'AP60, qui existe à l'usine pilote de Rio Tinto Alcan au Saguenay. «C'est la plus récente qu'on connaît», souligne M. Boulanger, qui rappelle que le secteur est en constante évolution.

«Il y a trois ans par exemple, l'AP60 n'était pas tout à fait née», dit-il. Une cuve à l'AP60 (Aluminium Pechiney) opère à 600 000 ampères, ce qui en fait une cuve «très productive», explique M. Boulanger. Pour l'heure, la presque totalité des cuves actuelles de l'aluminerie de Sept-Îles fonctionne à la technologie AP40LE (Low Energy).

«Étape incontournable»

Bien que l'étude, qui a coûté plus de 6 millions $ à produire, ne scelle pas le sort de la phase 3, elle constitue «une étape incontournable et essentielle», dont les conclusions peuvent «encore évoluer». «C'est une base étoffée» pour que les propriétaires puissent «au moment opportun» réfléchir aux décisions à prendre, explique la direction.

«Ils [les actionnaires] vont voir si c'est un projet qui rencontre leur besoin de rentabilité. Évidemment, le contexte du marché est extrêmement important pour la suite», indique M. Boulanger. La tonne de métal gris se transige autour de 1600 $. «La demande est là, mais les inventaires sont élevés [...] Le prix a de la difficulté à monter.»

À ce stade, la «fenêtre d'opportunité» pour lancer la phase 3 se situe toujours entre décembre 2017 et 2019. L'aluminerie devra avant tout mener l'ingénierie de détails, mais l'entreprise «n'a pas d'idée, pour le moment» quand cette prochaine étape pourrait être franchie. Une étude conceptuelle et des solutions de rechange ont déjà été complétées.

Bloc d'énergie garanti

En septembre, Québec a offert un tarif d'électricité plus compétitif à Alouette pour ses phases 1 et 2, qui doit être en vigueur de janvier 2017 à 2029. La modification a d'ailleurs été adoptée par décret, le 6 juillet. Pour la phase 3, les tarifs n'ont pas encore été discutés, mais un bloc d'énergie de 500 mégawatts a été garanti en 2011, par l'État.

Aluminerie Alouette embauche un millier de travailleurs à Sept-Îles et prévoit produire 610 000 tonnes d'aluminium en 2016. L'expansion créerait entre 250 et 300 emplois de plus. L'aluminerie est un consortium de cinq propriétaires, dont le plus important est Rio Tinto Alcan avec 40 %. Investissement Québec détient aussi 6,67 % de l'entreprise.


Vous aimeriez qu’une équipe de spécialistes assure à votre place la gestion de vos comptes clients? DISTNET peut vous libérer d'une tâche administrative importante en prenant en charge le suivi de vos comptes clients.  Contactez un représentant DISTNET afin de connaître notre gamme de produits et services.


Source
Le Soleil

2016-07-26

Québec décaisse 175 M$ pour la mine de Tata

(Sept-Îles) Québec place un nouveau pion sur l'échiquier du Plan Nord et injecte pas moins de 175 millions $ dans le développement la mine de fer de Tata Steel Minerals Canada, un projet évalué à près de 1,5 milliard $.
 
L'aide de l'État se traduit par l'octroi par Investissement Québec d'un prêt de 50 millions $ et d'une prise de participation de 125 millions $ dans la société par l'entremise du fonds Capital Mines Hydrocarbures. L'intervention du gouvernement permettra de créer quelque 550 emplois d'ici 2020, selon les estimations.

«Ce sont des richesses qui ont le mérite d'être développées pour le bien-être de tous les Québécois», a affirmé la vice-première ministre, Lise Thériault, de passage mardi à Sept-Îles avec son collègue de l'Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand. «Les retombées sont importantes pour la Côte-Nord, mais aussi pour tout le Québec».

Depuis 2010, Tata Steel Minerals Canada (TSMC) fait grandir son site minier, situé à cheval sur la frontière du Québec et du Labrador. Les premières tonnes de minerai à enfournement direct (projet DSO pour Direct Shipping Ore) ont été extraites en 2013. L'an dernier, la minière en a expédié 2,3 millions de tonnes de Sept-Îles.

Avec l'appui de Québec, la minière envisage des investissements de 300 à 400 millions $ dans ses installations d'ici deux ans. «Ça va nous permettre de développer de nouveaux sites, spécifiquement au Québec», a indiqué le président et chef de la direction, Rajesh Sharma. Jusqu'à présent, les gisements du côté du Labrador ont surtout été exploités.

«Ça va aussi nous permettre d'accroître notre production et d'améliorer notre procédé de traitement du minerai», a-t-il poursuivi. Au-delà d'un milliard d'investissements a d'ailleurs déjà été dépensé par la société «qui a démontré sa volonté de faire des affaires au Québec», a fait valoir le gouvernement.


Québec ouvert aux «deals»

Depuis un an, Québec n'a pas lésiné sur les moyens pour démarrer son fameux Plan Nord. L'État a mis la main sur les actifs miniers de Cliffs Natural Resources pour 66,75 millions $ en mars, les seuls qui désenclavent la Pointe-Noire de Sept-Îles, un site hautement stratégique pour l'expédition des ressources.

Québec a de plus investi 20 millions $ dans la relance de la mine du lac Bloom par Champion Iron Limited en y prenant là aussi, notamment, une participation. «À partir de ce moment-ci, n'importe quel deal qui fait du sens, on est ouvert», n'hésite pas à dire le ministre responsable du Plan Nord, Pierre Arcand.

«La participation du gouvernement fait toute la différence», assure la ministre Thériault. «Ça nous permet de garder une partie des profits chez nous plutôt que de simplement donner des droits pour exploiter.» Il faut rappeler que Québec espère engendrer 50 milliards $ d'investissements, publics et privés, dans le Plan Nord d'ici 2035.

L'investissement de l'État dans Tata Steel Minerals Canada en fait un partenaire à hauteur d'environ 20 %. TSMC est une coentreprise détenue majoritairement par le géant de l'acier Tata Steel et la canadienne New Millennium Iron. À terme, le projet DSO doit produire 6 millions de tonnes de minerai par année.


Seconde vie pour les installations de Pointe-Noire

SEPT-ÎLES - Lundi, Tata Steel Minerals Canada a fait rouler les premières tonnes de minerai de fer de Schefferville vers la Pointe-Noire, redonnant ainsi vie aux actifs de Cliffs Natural Resources, rachetés par l'État en mars.

La cargaison de 16 900 tonnes a été entreposée et sera expédiée en septembre. La minière prévoit manutentionner environ 350 000 tonnes à partir des installations maintenant publiques. Le reste de la production de 2016, anticipée autour de 2,4 millions de tonnes, doit être envoyée des quais de Rio Tinto IOC avec qui TSMC a déjà pris entente.

C'est que le nouveau quai multiusager du port de Sept-Îles, situé à Pointe-Noire et pour lequel Tata Steel a investi 15 millions $ dans la construction, n'est pas relié à un convoyeur le liant aux équipements de l'État. Québec a d'ailleurs réservé 15 millions $ dans son dernier budget pour raccorder le méga quai à son nouvel achat. 

«Ces travaux vont se faire le plus vite possible», a assuré Pierre Arcand. Entre-temps, TSMC utilisera l'ancien quai de Cliffs pour expédier de la Pointe-Noire. «Nous travaillons avec la Société du Plan Nord pour stabiliser les opérations», a expliqué Rajesh Sharma. «Tranquillement, nous allons accroître nos volumes d'expédition à cet endroit.»

«Mais, la chose la plus importante sera d'assurer la connexion avec le quai multiusager», a poursuivi le président et chef de la direction. Le quai de 220 millions $ a été payé à moitié par des joueurs privés, dont les ardeurs de plusieurs ont été ralenties par la débâcle du prix du fer. Ottawa et le Port ont chacun investi 55 millions $.

Les discussions se poursuivent aussi avec la Société du Plan Nord pour que TSMC devienne un partenaire de la société en commandite qu'espère créer le gouvernement pour exploiter sa nouvelle acquisition, appelée la Société ferroviaire et portuaire de Pointe-Noire. 


Votre entreprise a besoin de liquidités ? DISTNET offre des produits et des services d’affacturage. Ces derniers favorisent le fonds de roulement. N’hésitez plus. Communiquez avec un représentant de DISTNET pour connaître les avantages pour votre entreprise.


Source
Le Soleil

Page(s) :  <<  < 12  -  13  -  14  -  15  -  16  -  17  -  18  -  19  -  20  -  21  -  22  -  23  -  24  -  25  -  26  -  27  -  28  -  29  -  30  -  31  -  32 >  >> 

Infolettre