(SHERBROOKE) Investissement Québec verse 1 M$ au fonds ACET Capital, un fonds visant à favoriser le démarrage d'entreprises technologiques issues de l'Université de Sherbrooke.
L'annonce a été faite jeudi matin par la ministre de l'Ãconomie, de la Science et de l'Innovation, Dominique Anglade.
ACET Capital permet de financer des projets soutenus par l'ACET, l'Accélérateur de création d'entreprises technologiques (ACET).
L'ACET agit comme incubateur auprès de projets universitaires présentant un potentiel de créations d'entreprises technologiques.
Avec l'aide annoncé d'Investissement Québec, le fonds d'ACET Capital compte environ 5 M $, explique Roger Noël, président et directeur général de l'ACET et président de l'ACET Investissement, qui gère ACET Capital.
« Quand les entrepreneurs ont un projet qui est commercialisable, il faut avoir des sous pour produire, aller chercher des clients, commercialiser... S'Ils n'ont pas d'argent, ils ne sont pas capables de faire ça... Avec ACET Capital, on prend un montant, et on rassemble un ensemble de partenaires qui financent (...) »
Depuis qu'il a vu le jour en 2011, l'ACET a contribué au démarrage d'une cinquantaine d'entreprises. Du nombre, près d'une dizaine ont fusionné, ont été vendues ou encore les activités n'ont pas fonctionné.
« Le reste est toujours là . Il y en a entre 15 et 20 qui sont rendues à commercialiser sur la quarantaine qui reste. Les autres ne sont pas encore rendues là . Il faut que le produit ait été testé avec le marché... » explique M. Noël, qui est aussi l'ancien doyen de la faculté d'administration.
L'entrepreneuriat, avec le secteur manufacturier innovant et les exportations, constitue l'un des trois piliers du développement économique du Québec, a fait valoir la Dominique Anglade, qui est aussi ministre responsable de la Stratégie numérique.
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La Tribune
(Québec) iA Groupe financier, nouveau nom de l'Industrielle Alliance, s'est portée acquéreur jeudi des bureaux de Loto-Québec pour la somme de 7,2 millions $. La compagnie d'assurance ne compte pas y déménager ses employés, mais plutôt y mettre les locaux pour bureaux en location.
«C'est une transaction d'affaires, tout simplement, question d'ajouter un immeuble quand même important dans notre parc immobilier à Québec», soutient Pierre Picard, responsable des relations publiques chez iA Groupe financier, en entrevue téléphonique.
Loto-Québec demeurera locataire du 955, Grande Allée Ouest jusqu'en octobre, moment où tous ses employés seront transférés dans le salon de jeu aménagé au centre commercial Fleur de Lys.
C'est là également que les gagnants iront dorénavant chercher leurs lots.
Vendu pour une question «d'efficience»
Loto-Québec avait déjà indiqué au Soleil qu'elle vendait l'édifice qui lui appartient depuis 1997 pour une question «d'efficience». Des économies annuelles de 500 000 $ seraient ainsi réalisées par la société d'Ãtat.
Pour iA Groupe financier, cette acquisition porte à 10 le nombre d'immeubles qu'elle possède sur la Grande Allée. M. Picard explique qu'il était intéressant pour la compagnie de l'acquérir, étant donné sa position «stratégique». Le siège social de la compagnie d'assurance est situé tout près, au 1080, Grande Allée Ouest.
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Le Soleil
Bombardier a enfin décroché la commande tant attendue qui permettra à sa famille d'avions CSeries de véritablement décoller et de se tailler une place dans un marché largement occupé par Boeing et Airbus.
Les rumeurs des dernières semaines se sont matérialisées jeudi lorsque le transporteur aérien américain Delta a confirmé l'achat de 75 appareils CS100, une commande dont la valeur, selon les prix catalogues, est estimée à 5,6 milliards $ US.
«L'arrivée de Delta Air Lines dans la famille d'exploitants d'avions CSeries constitue un moment charnière pour notre programme», a commenté le président et chef de la direction de Bombardier, Alain Bellemare.
Cette commande, assortie d'options pour 50 avions CS100 ou CS300 supplémentaires, est la plus importante jamais enregistrée pour la CSeries. Du même coup, le transporteur établi à Atlanta devient le plus important client de cette famille d'appareils.
Les livraisons des CS100, pouvant transporter entre 108 et 130 passagers, doivent débuter en 2018.
«Ces nouveaux avions constituent un investissement solide qui nous permettra de tirer profit d'un rendement économique supérieur», a pour sa part souligné le nouveau grand patron de Delta, Ed Bastian.
Cet engagement de Delta redonne non seulement un élan au programme de la CSeries, marqué par des retards et dépassements de coûts, mais il permet également à Bombardier de dépasser son objectif de décrocher au moins 300 commandes fermes avant les premières livraisons, prévues en juin.
Rabais
Selon Walter Spracklin, de RBC Marché des capitaux, Bombardier a probablement dû consentir à des rabais pour convaincre le transporteur américain en raison de l'agressivité de ses concurrents, mais l'analyste croit que ces concessions en valent la peine.
«Le statut de Delta parmi les principaux transporteurs aériens (de la planète) aidera à assurer la pérennité à long terme de la CSeries et pourrait paver la voie à d'autres commandes», écrit-il dans un rapport.
Benoit Poirier, de Desjardins Marchés des capitaux, a abondé dans le même sens, évoquant les transporteurs JetBlue et British Airways comme clients potentiels.
L'annonce de la commande de Delta annonce tombe à point pour Bombardier (TSX:BBD.B), qui tiendra vendredi son assemblée annuelle des actionnaires à ses installations de Mirabel, dans les Laurentides.
Air Canada
La société pourrait également avoir d'autres bonnes nouvelles alors qu'on s'attend à ce qu'Air Canada (TSX:AC) profite de la publication de ses résultats trimestriels vendredi pour annoncer la conversion en commande ferme de sa lettre d'intention signée en février dernier pour 45 avions CS300.
Selon le prix affiché, la valeur de cette commande est évaluée à 3,8 milliards $ US.
Bombardier a par ailleurs dévoilé jeudi ses résultats du premier trimestre, période au cours de laquelle sa perte ajustée a été de 34 millions $ US, ou trois cents US par action, par rapport à un profit de 170 millions $ US, ou neuf cents US par action, l'an dernier.
Son chiffre d'affaires a fléchi de 11 pour cent pour s'établir à 3,91 milliards $ US.
Cette performance trimestrielle s'est avérée sous les attentes des analystes sondés par Thomson Reuters, qui tablaient sur une perte ajustée par action de un cent US et des revenus en baisse de 10 pour cent, à 3,96 milliards $ US.
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Le Soleil
SAGUENAY â Rio Tinto aluminium a confirmé mercredi un investissement de 36,6 millions $ au centre opérationnel P155 de lâAluminerie SaguenayâLac-Saint-Jean, site Laterrière.
Cet investissement va permettre dâaccroître de près de 15 000 tonnes par année la capacité de production dâaluminium de ce site, dâici la fin de 2017. Lâannonce du fabricant dâaluminium survient à la suite dâun investissement de 2,1 millions $, rendu public en octobre 2015.
Lâinvestissement précédent a servi à réaliser une étude de faisabilité dans le cadre dâun plan de croissance qui permettra au site de renforcer sa position dans le marché de lâaluminium, qui est de plus en plus compétitif.
Les 36,6 millions $ vont servir à la construction dâun nouveau bâtiment qui sera annexé aux salles de cuves. Lâimmeuble va permettre dâeffectuer les activités dâélectrolyse selon une nouvelle séquence dâopérations.
Un nouveau transbordeur permettra, entre autres, dâoptimiser les déplacements des ponts roulants en plus dâoptimiser la production de métal chaud et lâentretien des équipements. Les travaux débuteront au printemps 2016 et se poursuivront jusquâen 2017.
Rio Tinto évalue les retombées économiques potentielles pour la région du SaguenayâLac-Saint-Jean à environ 29 millions $, puisque plusieurs contrats seront octroyés localement.
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Journal de Québec
Le visage du transport en commun de Montréal et de sa banlieue pourrait changer radicalement dâici quelques années : la filiale infrastructure de la Caisse de dépôt et placement du Québec a dévoilé vendredi un projet de 5,5 milliards $ visant la construction dâun vaste réseau électrique de transport collectif dâune longueur de 67 km.
CPDQ Infrastructure propose dâintégrer le centre-ville de Montréal, la Rive-Sud, lâOuest de lâîle (Sainte-Anne-de-Bellevue), la Rive-Nord (Deux-Montagnes) et lâaéroport Montréal-Trudeau au sein dâun seul réseau de système léger sur rail (SLR) entièrement automatisé. Le Réseau électrique métropolitain (REM) comprendrait 24 stations et fonctionnerait 20 heures par jour, sept jours sur sept.
Le REM représente la plus grande infrastructure intégrée en transport public depuis la construction du métro de Montréal, inauguré en 1966.
«Lâampleur des budgets, câest la Baie-James de Montréal», a commenté le ministre des Transports, Jacques Daoust.
Le président et chef de la direction de la Caisse, Michael Sabia, a souligné que le projet aura un impact structurant sur les plans économique, social et environnemental de Montréal. «Le REM améliorera la compétitivité globale de la région métropolitaine», a-t-il déclaré.
La participation de la Caisse dans le projet doit sâélever à 3 milliards $. Le montage financier envisagé requiert aussi des investissements non précisés des gouvernements du Québec et du Canada.
La Caisse évalue les retombées potentielles du réseau sur le PIB du Québec à plus de 3 milliards $ sur quatre ans. Par ailleurs, les développements immobiliers le long du tracé devraient représenter près de 5 milliards $.
La construction du réseau, qui sâéchelonnerait sur une période de quatre ans, devrait créer près de 7500 emplois directs et indirects. La mise en service devrait générer plus de 1000 emplois permanents.
Le président et chef de la direction de CPDQ Infra, Macky Tall, a voulu se faire rassurant sur les coûts. «Nous maintenons notre engagement à livrer le projet dans le respect des budgets et des échéanciers», a-t-il dit.
M. Sabia a indiqué que le projet sâinscrit «parfaitement» dans lâapproche dâinvestissement de la Caisse au Québec, qui vise le déploiement de projets structurants et rentables.
«Ce nouveau réseau de transport collectif générera aussi des rendements stables et de long terme, parfaitement alignés sur les besoins de nos déposants, soit tous les Québécois», a-t-il dit.
CDPQ Infra entend démarrer au cours des semaines un processus de consultation auprès des différentes parties prenantes. Des séances dâinformation et dâéchanges seront aussi organisées auprès du grand public.
Le projet sera soumis au Bureau dâaudiences publiques sur lâenvironnement (BAPE) à la fin de cet été.
Si tout se déroule comme prévu, les travaux débuteront au printemps 2017 pour être complétés vers la fin de 2020.
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Source
TVA Nouvelles