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Nouvelles

2016-01-22

Projet minier à Schefferville: Tata Steel s'entend avec Québec à Davos

(Sept-Îles) Québec place ses pions pour voir démarrer son fameux Plan Nord. L'État envisage d'investir dans le projet minier de Tata Steel Minerals Canada, qui pourrait allonger 400 millions $ d'ici deux ans à Schefferville.
 
Le premier ministre Philippe Couillard et le géant indien de l'acier ont annoncé mercredi, au premier jour du Forum économique mondial de Davos, la conclusion d'une entente de principe visant la participation du gouvernement dans la mine de fer à enfournement direct, le projet DSO, dans le Nord québécois.

Malgré la déprime prolongée du prix du fer, Tata Steel Minerals Canada a ouvert la machine en 2015 en complétant la construction de son usine, ce qui lui a permis de faire bondir sa production annuelle. La minière a expédié 2,3 millions de tonnes de fer depuis Sept-Îles, comparativement à 73 000 tonnes en 2014.

«C'est un défi, mais nous tentons de gérer nos coûts le mieux possible», a affirmé le directeur général de Tata Steel pour l'Inde et l'Asie du Sud-Est, T.V. Narendran. Pas moins de 1 milliard $ - le plus important investissement jamais effectué par Tata Steel à l'extérieur de l'Inde - a déjà été injecté dans le site minier.

L'aide de Québec permettrait à la société de poursuivre son développement et consolider quelque 300 emplois, dont bon nombre sont occupés par des membres des Premières Nations de la région de Schefferville. Tata Steel espère extraire six millions de tonnes par an de ses gisements situés non loin de la fosse du Labrador.

En conférence de presse, Philippe Couillard a estimé que l'engagement de Tata Steel démontre que des entreprises sont toujours intéressées à investir en dépit de la débâcle du marché du fer. «Ça envoie un signal d'espoir à la Côte-Nord», a-t-il ajouté, rappelant que la région minière avait reçu son lot de mauvaises nouvelles depuis la chute des prix.

Actifs de Cliffs

D'ici le 31 mars, Québec décidera de l'ampleur de la taille de sa participation dans le projet. L'entente prévoit également d'établir des conditions «mutuellement favorables» aux activités de manutention et d'expédition de la production de Tata Steel, via les installations portuaires de la Pointe-Noire à Sept-Îles.

Le transit de minerai devra se faire en empruntant le chemin de fer Arnaud, le seul atteignant le nouveau quai multiusager, dans lequel Tata Steel Minerals Canada a investi 13 millions $. L'accès au quai est toujours compromis par la liquidation légale de Cliffs Natural Resources, propriétaire du chemin de fer.

L'État est d'ailleurs en lice pour acquérir les actifs de Cliffs sur la Pointe-Noire, un secteur stratégique pour tout le déploiement du Plan Nord. La vente des installations de Cliffs doit connaître son dénouement d'ici les prochains mois. «Le frein au cours des dernières années était l'accès au port», a expliqué M. Couillard. «Là, on est en train de régler cette question.»

«Excellente nouvelle»

L'annonce faite en Suisse n'a pas tardé à trouver écho à Sept-Îles, où l'économie tourne au ralenti depuis la dégringolade du cours des ressources naturelles. «C'est une excellente nouvelle», a réagi le président de Développement économique Sept-Îles, Luc Dion. «Ça vient consolider la position de Tata dans un marché qui est difficile.»

Tata Steel Minerals Canada annonçait au début du mois la mise en veilleuse de ses activités pour l'hiver, évoquant «les conditions difficiles» du marché. «Ce geste de confiance du gouvernement va sûrement être très bien reçu par les dirigeants parce que jusqu'à présent, Tata Steel n'avait demandé l'aide de personne», a poursuivi M. Dion.

Selon lui, la participation possible de Québec dans le projet minier s'inscrit dans la suite des engagements du gouvernement pour déployer le Plan Nord. «C'est un effet combiné, Tata Steel est un partenaire du Port de Sept-Îles, c'est névralgique pour eux aussi que l'on puisse résoudre la question de l'accès au quai», ce que souhaite aussi l'État.

Pour l'heure, Tata Steel expédie sa production via les installations portuaires de Rio Tinto IOC, le temps que le quai multiusager de Pointe-Noire soit désenclavé. 


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Lapresse.ca

2016-01-15

IDE: 70 projets d'expansion dans la mire pour 2016

(Trois-Rivières) Moins d'un an après sa nomination, le directeur général d'Innovation et Développement économique (IDE) Trois-Rivières, Mario De Tilly, compte en poche de multiples projets et une stratégie d'accélération du développement économique qui sera dévoilée le 9 février prochain lors d'une activité de la Chambre de commerce et d'industries de Trois-Rivières.
 
Déjà, en 2015, sa tournée industrielle lui a permis de constater une quarantaine de réalisations ayant nécessité des investissements de l'ordre de 75 millions de dollars.

Or, pour 2016, il estime à une cinquantaine le nombre de démarrages d'entreprise ou d'investissements étrangers qui pourraient potentiellement survenir tandis que 70 projets d'expansion dans le secteur industriel devraient générer la création de plus de 500 emplois et la consolidation de 300 autres.

«Il y a tellement de dossiers à traiter que nous avons engagé deux personnes supplémentaires, des analystes financiers», avoue celui qui, visiblement heureux de voir le «pipeline» de projets se remplir à nouveau, s'est déjà mis en mode prospection.

Parallèlement, il souligne les investissements au District 55, au port de Trois-Rivières, avec Cap sur 2020 et la gare maritime, ainsi qu'à l'hôtel Delta. Dans ce dernier cas, il parle d'une transaction «extrêmement importante», d'où son optimisme pour de «belles annonces» concernant le centre des congrès. Et il ne cache pas son enthousiasme pour «la consolidation du centre-ville».

Pour cette nouvelle année, M. De Tilly se réjouit également de ce qui se passe chez Marmen et Kruger et de la poursuite des aménagements à l'aéroport trifluvien, qui a d'ailleurs vu sa piste être rafraîchie l'an dernier. Et il dit garder un oeil intéressé au projet de colisée.

«Les investissements industriels devraient être en hausse», prédit-il, tout en faisant savoir que plus de six millions de pieds carrés de terrains sont encore disponibles pour accueillir des entreprises dans les différents parcs industriels de la Ville.

Finalement, ce dernier se veut un partisan du travail en commun. «On veut créer des regroupements, on pourrait se retrouver ensemble physiquement. C'est la politique de la main tendue et le retour de l'optimisme», conclut-il, tout en annonçant la tenue du Salon de l'emploi, avec l'ajout de partenaires, le 21 avril prochain.

Nouveau fonds chez IDE Trois-Rivières

Jusqu'au 31 mars 2016, Innovation et Développement économique (IDE) Trois-Rivières invite les promoteurs à soumettre leurs projets dans le cadre de la Politique de soutien aux projets structurants pour améliorer les milieux de vie du nouveau Fonds de développement des territoires.

La Politique a été adoptée par le conseil municipal de la Ville de Trois-Rivières le 14 décembre dernier. Sa mise en oeuvre a été confiée à IDE Trois-Rivières.

«Nous souhaitons que ce fonds soit une bougie d'allumage en facilitant la réalisation de projets qui stimuleront le développement économique de notre communauté», commente le directeur général, Mario De Tilly.

Pour être admissibles, les projets doivent avoir des retombées tangibles et être créateurs d'emplois. Ces aides financières non remboursables visent à soutenir le développement et le dynamisme de la communauté.

Les projets et secteurs d'activités ciblés par la Politique sont le tourisme, l'entrepreneuriat, le communautaire et l'immigration, le développement des arts et de la culture, ainsi que le développement industriel, commercial, agricole et scientifique. Les coopératives, les organismes sans but lucratif, les entreprises privées incorporées et les entreprises publiques sont invités à déposer leurs projets.

Les dépenses suivantes sont admissibles: les immobilisations et les équipements, les projets collectifs d'outils d'information, les projets d'études nécessitant une expertise spécifique en vue de préparer un projet structurant et l'achat de technologies, de logiciels ou progiciels, de brevets ou toute autre dépense de même nature.

IDE Trois-Rivières recevra les demandes jusqu'au 31 mars 2016, 16 h. Par la suite, un comité se réunira pour étudier les projets et retenir ceux qui se seront démarqués.

On peut consulter la Politique et connaître les critères d'admissibilité complets sur le site www.idetr.com, dans la section Services aux entrepreneurs.


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Source
Le Nouvelliste

2016-01-15

«En Mauricie, on a tout pour réussir»

(Trois-Rivières) Alors que le Québec vient de connaître en 2015 la deuxième meilleure performance de création d'emplois au pays, le ministre délégué aux PME, à l'Allègement réglementaire et au Développement économique régional se dit «très optimiste» pour 2016 avec les différents projets sur la table en région.
 
«On sent qu'il se passe quelque chose sur le terrain. Malgré des conjonctures économiques relativement difficiles, on se débrouille bien. L'économie mondiale a ralenti à la fin de 2015. Mais on a une belle diversification au Québec. Et en Mauricie, on a tout pour réussir avec des atouts comme le fleuve, l'aéroport, à mi-chemin entre Montréal et Québec», affirme-t-il.

Outre les grands projets industriels qui risquent d'éclore tôt ou tard à Bécancour, tels que Stolt LNGaz, IFFCO et Quest, le député de Trois-Rivières cite le déploiement de la Stratégie maritime et la modernisation du port trifluvien comme exemples de levier économique régional.

D'ailleurs, le lancement du programme national de soutien aux investissements en infrastructure de transport maritime, soit 200 millions de dollars sur cinq ans pour tous les ports du Québec, a eu lieu dans son comté en 2015, tout comme l'annonce d'un soutien gouvernemental de 168 000 $ pour la construction d'une nouvelle gare maritime, visant à bien accueillir les croisiéristes.

À cela, il ajoute la réalisation de la phase 2 au CHRTR, devenu le Centre hospitalier affilié universitaire régional, et le développement de CGI à Shawinigan.

Et selon lui, des créneaux semblent justement prendre forme en région, tels que les technologies de l'information, l'aéronautique, l'entrepreneuriat et la fabrication métallique qui, dans ce dernier cas, est stimulée par le Centre de métallurgie du Québec.

Par ailleurs, à la fin du mois de janvier, M. Girard fera le point avec le comité du Fonds de diversification économique qui est maintenant constitué d'entrepreneurs, à l'image, dit-il, du CLD de la MRC de Bécancour. «Il y a des projets qui se travaillent encore», confirme-t-il.

En 2015, pas moins de 88 projets ont été annoncés, pour un soutien financier de près de 17 millions de dollars, des investissements générés de plus de 80 millions de dollars ainsi que la création et la consolidation de 609 emplois.

Depuis leur arrivée au pouvoir, les libéraux ont procédé à 113 annonces, pour des contributions frôlant les 25 millions de dollars. Les investissements de près de 120 millions de dollars auront permis de créer et consolider 2343 emplois.

De plus, le ministre régional a rencontré en fin d'année les différents acteurs du développement économique en Mauricie pour «s'assurer qu'on ait une belle collaboration, une cohésion ensemble, afin de développer un écosystème au plan économique, culturel et touristique. Il faut mettre en lien ces gens-là», précise celui qui veut mettre à contribution l'UQTR avec son expertise pour les PME et ce, sous un nouveau recteur.

Se réjouissant des investissements chez Kruger pour passer du papier au carton, «un dossier très important sur lequel j'ai personnellement travaillé très fort pour sauvegarder à long terme 270 emplois de qualité, bien rémunérés», M. Girard s'attend à ce que la construction éventuelle du futur colisée à Trois-Rivières génère des emplois. «C'est en analyse par rapport au Plan québécois des infrastructures. Ça devrait aller assez rapidement», soutient-il.

Celui-ci n'est pas peu fier du Passeport Entreprises mis de l'avant par son gouvernement pour faciliter l'accès des entreprises aux contrats publics. Et à son avis, le guichet unique Entreprises Québec devrait aussi leur simplifier la vie.

Outre l'adéquation entre la formation et l'emploi qui lui tient à coeur, le ministre régional salue finalement le lancement du Centre de transfert d'entreprise du Québec qui permettra, entre autres, de créer l'Index, soit une banque de cédants et de repreneurs pour l'ensemble du Québec.


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Source
Le Nouvelliste

2016-01-07

Une première boutique nord-américaine pour Neoshop à Montréal

MONTRÉAL - La première boutique Neoshop implantée en Amérique du Nord aura pignon sur rue à Montréal. Ce concept, inventé en France, permet aux entreprises émergentes de vendre directement des produits innovants, tout en recueillant les commentaires du grand public.

Ce retour des consommateurs leur permet d'améliorer le marketing, le design, l'emballage, etc.

La boutique montréalaise sera située dans l'ancien Planétarium Dow, à l'intersection des rues Saint-Jacques et Peel, au centre-ville. Elle sera exploitée par la Société du Quartier de l'innovation de Montréal (QI).

C'est dans la petite ville de Laval, dans l'ouest de la France, que le premier Neoshop a vu le jour en 2013. Une initiative de l'organisme de développement économique Laval Mayenne Technopole (LMT).

«Neoshop est une rampe de lancement pour accompagner ces jeunes entreprises dans la phase de la commercialisation de leurs produits», indique le site web de LMT. «Toutes les remarques et commentaires des clients sont transmises en fin de mois aux entreprises, afin de les aider à continuer à améliorer leurs produits».

Les consommateurs français peuvent par exemple s'y procurer des objets connectés: un oiseau bionique contrôlé par téléphone, un collier GPS pour chien, une étiquette connectée pour retrouver des objets perdus, et plusieurs autres.

Parmi les produits «maison tendance», on retrouve une lunette de toilette qui s'adapte directement au format de la cuvette, un économiseur d'eau tactile pour la cuisine et une bibliothèque modulable écologique.

On y trouve également plusieurs produits alimentaires, des jouets ainsi que des articles de «sport branché».

«Laval Mayenne Technopole se réjouit de l'intérêt de Montréal pour Neoshop, car ce nouveau concept ne prend tout son sens que s'il est porté par un réseau international de partenaires», a déclaré dans un communiqué Christian Travier, directeur de Laval Mayenne Technopole. «En s'engageant aujourd'hui, Montréal devance les autres villes européennes avec lesquelles une implantation de Neoshop est en discussion».

Le Quartier de l'innovation indique que la future boutique montréalaise possédera un site web qui facilitera la validation et la vente de produits auprès des consommateurs.


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Source
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2016-01-07

Port Saguenay: regain significatif en 2015

Les activités portuaires ont connu un regain significatif, en 2015, dans les installations de Port Saguenay, qui complète sa meilleure des cinq dernières années avec des augmentations de tonnage et de mouvements de navires.
 
Le directeur général de Port Saguenay, Carl Laberge, analyse ces résultats avec prudence puisque l'année 2014 avait été l'une des plus difficiles pour l'administration portuaire. En raison des volumes transbordés au quai Marcel-Dionne, les fluctuations peuvent sembler importantes en pourcentage, mais représentent des petites quantités souvent associées à un contrat spécifique ou à l'ajout d'un client qui utilisait un autre port pour faire transiter sa marchandise.

«En 2014, nous avons transbordé 280 000 tonnes métriques. Ce tonnage a été transporté par 44 navires qui ont fait escale à nos installations. Pour 2015, nos relevés font état du transbordement de 340 000 tonnes métriques avec le passage de 66 navires. On a donc connu une année avec une augmentation de navires de petit tonnage. Nous revenons à une très bonne année compte tenu des résultats de 2014», indique le directeur des installations.


Il est difficile de transposer automatiquement les chiffres des activités portuaires à l'économie de la région. Le fait que la région soit desservie par d'autres modes de transport ne permet pas de tirer de conclusions rapides à partir des données.

«Dans le secteur du bois d'oeuvre, les scieries de la région ont fonctionné à plein régime, pendant la dernière année. Elles n'ont pas exporté par navire. Nous ne sommes pas le moyen de transport privilégié pour les exportations domestiques (Amérique du Nord), ou très peu», explique le directeur.

Projet spécifiques

Certains projets spécifiques ont permis à Port Saguenay d'augmenter ses activités. C'est le cas d'un projet de construction d'un nouveau four à l'aluminerie Rio Tinto de La Baie. Ce projet a nécessité l'importation d'une grande quantité de briques réfractaires. Rio Tinto a choisi de faire transiter le matériel par le quai Marcel-Dionne.

«Rio Tinto Alcan, qui possède ses propres installations, demeure l'un de nos meilleurs clients. Ils ont recours à nos services pour des projets spécifiques, puisque les quais de la multinationale situés à La Baie sont conçus pour des transbordements de vrac en grand volume. Nous pouvons dire que nous avons des installations complémentaires.»

Desserte ferroviaire

C'est également Rio Tinto Alcan qui a permis les premières opérations d'exportation par la nouvelle desserte ferroviaire. Il s'agit du transport de lingots d'aluminium qui ont été transbordés dans des navires à destination de la région des Grands Lacs.

Pour le directeur de Port Saguenay, il s'agit d'une opération d'envergure modeste. «Pour nous, c'est un début. Nous allons prendre le temps de développer ce nouveau service. Dans notre vision, le port n'est que l'un des outils à notre disposition pour offrir des services de manutention des marchandises puisque nous sommes maintenant reliés à la voie ferrée en plus de nos accès routiers», reprend Carl Laberge.

Malgré le ralentissement économique qui se fait de plus en plus sentir dans la région, Port Saguenay a réussi à attirer un nouveau client à son terminal de Grande-Anse. La papetière Résolu a choisi de faire transiter la poudre de glaise par le quai Marcel-Dionne au lieu du port de Trois-Rivières pour approvisionner son usine de Kénogami. Ces importations ont également permis de faire augmenter les volumes de transbordement par le Saguenay lors de la dernière année.

Le temps de passer à une nouvelle étape

Port Saguenay mène en ce moment des discussions avec ses partenaires afin d'agrandir sa juridiction sur le Saguenay pour intégrer tout le secteur de la baie des Ha! Ha! qui regroupe les installations portuaires de Rio Tinto et le quai d'escale pour l'accueil des bateaux de croisière.

Le directeur de Port Saguenay croit qu'il est temps de passer à une nouvelle étape et de corriger des décisions du passé qui ne correspondent plus nécessairement à la réalité de la ville de Saguenay. Sur le plan historique, le gouvernement canadien a opéré des installations portuaires dans les villes de Chicoutimi et La Baie. Le tronçon du Saguenay sous la juridiction de Port Saguenay comprend en gros l'ancien tronçon sous la juridiction des installations portuaires du quai principal de Chicoutimi.

«Pour nous, c'est une question de créer un pôle portuaire important. Ça fait une différence majeure quand on compare nos opérations à celle d'un port comme Sept-Îles. En ce moment, la baie des Ha! Ha! n'est sous aucune juridiction. Aucun port ne peut comptabiliser les activités de transbordement de Rio Tinto dans ses opérations. En intégrant cette zone sous notre juridiction, on aurait la possibilité de comptabiliser les opérations de transbordement de la baie des Ha! Ha! dans nos activités», explique Carl Laberge.

En ce moment, Port Saguenay a sous sa juridiction des transbordements d'un peu plus de 300 000 tonnes métriques par année. En étendant sa juridiction à La Baie, le port passerait à des transbordements sous sa juridiction de 4 à 5 millions de tonnes métriques par année, en plus des mouvements de bateaux de croisière.

«On a entrepris des discussions avec Rio Tinto. La juridiction signifie aussi de nouvelles responsabilités et certains éléments de réglementation. C'est ce dont nous discutons avec nos partenaires», ajoute le directeur.

La conclusion de cette démarche donnerait à Port Saguenay des arguments additionnels dans le cadre de la mise en oeuvre de la stratégie maritime que le gouvernement du Québec doit mettre en place au cours des prochaines années. Carl Laberge croit que ce nouveau pôle portuaire compléterait bien la réalité de la grande ville de Saguenay.

Port Saguenay en bref

37 bateaux confirmés pour 2016

La saison des croisières s'annonce encore plus intéressante en 2016 qu'en 2015. Les lignes de croisière ont déjà confirmé la présence de 37 bateaux au terminal de l'arrondissement de La Baie pour la prochaine saison.

Selon Carl Laberge, le terminal accueillera des bateaux encore plus imposants. Pour le moment, le site accueillera 10% de plus de passagers que les 30 000 de l'an dernier. Il n'est pas impossible que des bateaux additionnels s'ajoutent aux réservations déjà faites auprès des instances portuaires.

Arianne Phosphate

Port Saguenay devrait être en mesure de terminer selon les échéanciers initiaux les différentes études menant à l'obtention des permis fédéraux pour l'aménagement de la desserte portuaire de l'anse à Pelletier.

Il s'agit du projet de quai de transbordement prévu par la minière pour l'exportation du concentré de phosphate vers l'Europe ou même le sud des États-Unis. Le directeur de Port Saguenay a indiqué mercredi qu'il croyait être en mesure de compléter tout le processus d'évaluation environnementale fédérale en cours pendant l'année et d'obtenir les permis avant la fin de 2016.

Il s'agit d'un projet de l'ordre de 200 M$ qui comprend toutes les installations d'un terminal maritime. Les deux projets à plus long terme dans les cartons de l'administration portuaire sont ceux de la minière BlackRock dans la région de Chibougamau, qui a déjà signé des lettres d'intention pour exporter à partir du quai Marcel-Dionne, et le terminal de gaz naturel liquéfié initié par GNL Québec.


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Source
Le Quotidien

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