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La Caisse de dépôt et Fondaction investissent dans Spectra Premium

Spectra Premium compte sur deux nouveaux investisseurs institutionnels dans son actionnariat. La Caisse de dépôt et Fondaction de la CSN complètent une réinjection du Fonds de solidarité en appui à la relève chez le manufacturier québécois.
 
Fondaction CSN et le Fonds de solidarité FTQ participent au rachat d’actionnaires piloté par la Caisse de dépôt et placement du Québec. L’injection dans le capital-actions des Industries Spectra Premium se répartit entre les 28,3 millions qu’injecte la Caisse et les 15 millions du Fondaction. Le Fonds de solidarité FTQ, l’actionnaire principal de Spectra Premium, réinjecte pour sa part 2 millions dans l’entreprise de Boucherville.
 
« Jacques Mombleau, président et chef de la direction de Spectra Premium, demeure actionnaire dans l’entreprise. Le groupe de vice-présidents de l’entreprise investit également lors de cette réorganisation et devient actionnaire de la société », peut-on lire dans le communiqué. Trois partenaires de longue date partent, soit le premier vice-président et chef de la direction financière, Placide Poulin et Groupe Camada, respectivement administrateurs et actionnaires sortants de la société, dont la contribution à l’essor de l’entreprise au cours des 20 dernières années a été saluée. Jacques Mombleau a rappelé que le Fonds de solidarité FTQ et Capital régional et coopératif Desjardins sont déjà actionnaires depuis neuf ans.
 
Spectra Premium est engagée dans la conception, fabrication et distribution de pièces et composantes automobiles pour le marché secondaire. Elle s’active également dans le segment des systèmes d’alimentation en essence de véhicules hybrides rechargeables pour les manufacturiers automobiles. Elle dispose de quatre installations manufacturières et de 17 entrepôts abritant plus de 1300 employés, dont la majorité au Québec.

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Le Devoir

Investissement Québec favorisera les entreprises manufacturières innovantes

Les entreprises manufacturières traditionnelles seront les grandes perdantes du nouveau plan stratégique d'Investissement Québec.
 
Rendu public jeudi, le plan stratégique 2016-2019 du bras financier de l'État indique une volonté gouvernementale de forcer la main aux entrepreneurs, en les incitant à innover davantage s'ils veulent obtenir l'aide financière de Québec.

L'essentiel des fonds consacrés par Investissement Québec au secteur manufacturier sera désormais réservé aux entreprises les plus innovantes, donc celles qui sont prêtes à investir dans une nouvelle machinerie de pointe ou de l'équipement de haute technologie, par exemple, pour mieux se positionner par rapport à la concurrence étrangère.

Les entreprises qui ne veulent pas prendre cette avenue risquent fort de se sentir laissées pour compte, quand elles feront appel à Investissement Québec pour obtenir son soutien financier.

Investissement Québec va donc réallouer quelque 500 millions $ sur trois ans, pour mieux stimuler à l'avenir le secteur manufacturier «innovant».

Le qualificatif «innovant» est d'ailleurs revenu à de nombreuses reprises, durant la conférence de presse donnée par la ministre du Développement économique, Dominique Anglade, et le président d'Investissement Québec, Pierre Gabriel Côté.

Du total des appuis financiers offerts aux entrepreneurs, «il va rester du traditionnel, mais en proportion, il y en aura beaucoup moins» que par le passé, a prévenu la ministre.

Le message d'Investissement Québec aux manufacturiers sera le suivant: «Pourquoi pas y aller avec la dernière technologie de classe mondiale, qui coûte plus cher, mais on va être là pour les appuyer», a ajouté M. Côté, qui préconise une «approche client», en assurant une présence accrue sur le terrain, partout en régions, pour rencontrer les dirigeants d'entreprises.

Vague sur les résultats

La ministre Anglade est demeurée vague sur les résultats escomptés et les cibles visées par cette stratégie, qui était fort attendue. Elle n'a pu donner aucun objectif chiffré, en termes de création d'emplois reliée à l'application du nouveau plan stratégique. «On n'a pas de chiffres spécifiques» pour l'emploi, a-t-elle convenu.

Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, dit avoir lu le document à deux reprises et a déploré n'y avoir trouvé «aucun objectif, aucune cible».

Le premier ministre Philippe Couillard a salué la publication du document en disant que la nouvelle stratégie marquait «un changement profond de culture à Investissement Québec», une institution qui était dirigée par l'actuel ministre des Transports et auparavant ministre du Développement économique, Jacques Daoust, de 2006 à 2013.

Le secteur manufacturier ne représente que 14 % du PIB de l'économie québécoise. En 2000, c'était 21 pour cent. Le recul est donc important.

«Une priorisation du manufacturier, pour moi, c'est de la musique à mes oreilles», a commenté M. Côté, parce que c'est grâce à ce secteur que le Québec peut espérer produire davantage de richesse, notamment grâce à la modernisation des équipements.

L'institution dispose d'environ 1 milliard $ chaque année à «déployer» pour stimuler l'économie, avec du capital de risque injecté souvent dans des projets qui, autrement, «ne verraient pas le jour», résume le président de l'organisme.

La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) a accueilli favorablement la nouvelle approche préconisée par Investissement Québec.

«Il est important de donner un coup de pouce à nos manufacturiers pour qu'ils puissent profiter pleinement du contexte économique favorable lié notamment au rythme de croissance de l'économie américaine, à la faiblesse du dollar canadien, aux prix avantageux de l'énergie et au potentiel des nouveaux accords de libre-échange», a commenté Martine Hébert, vice-présidente principale de la FCEI.

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Le Soleil

Le Fonds FTQ investit 3 M$ dans Pixcom

AGENCE QMI | Le Groupe Pixcom va bénéficier d’un investissement du Fonds de solidarité FTQ pour accélérer sa croissance au sein des marchés canadiens et internationaux.

Le Fonds a annoncé qu’il investissait 3 millions $ dans la société de production fondée à Montréal en 1987.

«Grâce à la qualité de son équipe de gestion composée de Nicola Merola, Charles Lafortune et Sylvie Desrochers, de même que ses producteurs et nombreux artisans, Pixcom est en bonne position pour profiter des occasions d’affaires ailleurs au Canada et aux États-Unis», a expliqué Janie Béïque, vice-présidente principale, Industries, divertissement et biens de consommation au Fonds.

Développement

Selon le président et fondateur du Groupe Pixcom, Jacquelin Bouchard, l’investissement du Fonds va permettre d’accélérer le développement de l’entreprise en tant que producteur de contenus numériques et télévisuels de niveau mondial.

«L’appui financier de notre nouveau partenaire nous permettra d’aller plus loin et plus vite», a-t-il affirmé.

Pixcom est bien connu dans le milieu télévisuel, ayant notamment produit en français les séries Karl et Max pour Club illico, Apparences pour Radio-Canada, l’émission jeunesse Les Argonautes pour Télé-Québec et Un tueur si proche pour Canal D.

Pixcom compte une équipe permanente d’une quarantaine de personnes et embauche chaque année plus de 1500 artistes, techniciens, etc. pour répondre aux besoins de ses clients.

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Journal de Québec

Gestev devient la branche spectacles de Québecor

Québecor ne se contentera pas du Centre Vidéotron et de la région de Québec pour présenter des concerts. Désormais placée sous la bannière Gestev, sa division spectacles veut s'implanter à Montréal, ailleurs au Canada et même sur le marché international.

Gestev «sera un joueur de premier plan dans le monde du spectacle», a déclaré le président et chef de la direction de Québecor Sports et divertissement, Benoit Robert, jeudi, lors d'une conférence de presse particulièrement prestigieuse tenue au milieu de la patinoire du Centre Vidéotron, jeudi.

On y a annoncé que tous les spectacles produits par Québecor seront maintenant regroupés sous la bannière de son partenaire Gestev. La première production officielle de Gestev sera le concert de Mumford & Sons à la baie de Beauport, le 11 juin, en partenariat avec Live Nation.

C'est Michel Granger, qui occupait le poste de vice-président contenu créatif de Québecor Sports et divertissement, qui devient le responsable des opérations de Gestev Spectacles.

«Nous n'allons pas nous limiter au Québec. Nous avons des projets d'envergure internationale que nous sommes en train d'évaluer», a-t-il dit.

Tournées internationales

Selon Benoit Robert, Gestev souhaite notamment monter des tournées internationales avec des artistes.

Est-ce que la division spectacles veut jouer dans les plates-bandes du promoteur montréalais evenko? Copier le modèle des géants Live Nation et AEG? Benoit Robert assure que non.

«On ne fera pas de tournée de Rihanna», a-t-il indiqué en prenant en exemple celle qui vient d'enflammer le Centre Vidéotron. «On veut plutôt prendre des artistes qu'on découvre et leur bâtir une séquence de concerts en région, au Canada ou même aux États-Unis.»

«Les ligues majeures»

En devenant la branche spectacles de Québecor, Gestev consolide son partenariat scellé il y a maintenant trois ans avec le gestionnaire du Centre Vidéotron. Pour ses fondateurs Patrice Drouin et Chantal Lachance, il s'agit d'une occasion en or de faire rayonner davantage leur entreprise, qui fêtera ses 25 ans l'an prochain.

«On s'en va dans les ligues majeures», a dit Mme Lachance. Émotive, elle a versé quelques larmes quand elle s'est adressée à ses employés lors de son allocution.

Les deux complices demeureront à la tête du volet événements sportifs et corporatifs de Gestev. Ce qui ne les empêchera pas, ont-ils précisé, de se mêler de la division spectacles.

«Dans le cas de Mumford & Sons, par exemple, Michel a fait les négociations avec Live Nation. Ensuite, on s'occupe de la livraison sur le terrain. On va travailler ensemble.»

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Journal de Montréal

La Caisse de dépôt investit 18 millions $ dans Moment Factory

Le studio d'effets visuels et de divertissement Moment Factory crée une nouvelle entité pour ses grands projets permanents.

La Caisse de dépôt et placement du Québec s'associe à la firme montréalaise et investit 18 millions $ dans cette équipe qui se consacrera aux infrastructures multimédia permanentes.

Moment Factory a connu une croissance remarquable ces dernières années et est bien connue pour ses œuvres multimédia, réalisées à plusieurs endroits dans le monde. La firme veut maintenant développer et installer ses projets créatifs de façon plus durable dans de grands espaces publics tels que des aéroports, des centres commerciaux, des casinos, des stades et des amphithéâtres. Ces oeuvres sont souvent utilisées pour animer ces lieux urbains et en valoriser l’architecture.

Dans cet ordre d'idée, les spectacles créés et produits pour la Sagrada Familia à Barcelone et l’Aéroport International de Los Angeles représentent ses cartes de visite les plus éloquentes.

Le producteur exécutif de Moment Factory, Éric Fournier, se réjouit de la participation significative de la Caisse de dépôt. «Avec les années, Moment Factory a su se démarquer par sa créativité et son ingéniosité. L’investissement de la Caisse nous permettra de proposer des solutions multimédia intégrées et permanentes partout dans le monde», a-t-il affirmé jeudi.

À la Caisse, le premier vice-président, Québec, Christian Dubé, est heureux de pouvoir appuyer une firme montréalaise qui se démarque: « Ce partenariat permettra à Moment Factory de poursuivre à plein régime son plan de croissance internationale et d’émerveiller encore plus de gens avec ses projets créatifs ».

Moment Factory indique que sa nouvelle entité travaille déjà sur des projets qui pourront être annoncés bientôt. Depuis ses débuts, l'entreprise a créé plus de 350 spectacles et travaillé notamment avec le Cirque du Soleil, Madonna, Disney, Microsoft et Sony.

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Source
TVA Nouvelles