(Québec) D'ici quelques mois, les gens d'affaires de Québec et de Montréal auront la possibilité d'utiliser un nouveau transporteur aérien avec un nouveau service unique au Canada que met en place Chrono Aviation : un service d'abonnement mensuel pour voyager entre Québec, Montréal et Toronto, sans limites de vols pendant le mois et sans passer par tout le fatras de l'Aéroport international Jean-Lesage.
«Nous n'avons pas inventé le concept», souligne Dany Gagnon, vice-président de l'entreprise qui existe depuis près de quatre ans. «Ce concept existe en Californie, sur la côte Ouest des Ãtats-Unis, et il fonctionne très bien.»
La formule comporte un droit de 1000 $ pour devenir membre du Club Exécutif Chrono Aviation Illimité, et un abonnement mensuel de 1400 $ pour les vols illimités entre Québec-Montréal pendant le mois, ou 1900 $ pour la route Québec-Toronto.
«C'est le traitement VIP des vedettes que nous offrons dans des avions Pilatus PC-12 de 9 ou des Beechcraft 1900D de 19 passagers, sans les tracas», soutient M. Gagnon. «Il est même possible de réserver une place dans l'avion 15 minutes avant le départ, car il n'y a pas l'obligation d'être au comptoir deux heures avant, ni les files d'attente pour la sécurité à l'aéroport. Même le stationnement sera gratuit.»
Pour l'instant, il y aura deux départs par jour prévu à compter du début de février alors que la période de recrutement des membres pour ce club de gens d'affaires se déroulera jusqu'à la fin de l'année.
Voir grand
En ayant 120 membres à Québec, à Montréal et à Toronto, où la compagnie a des bureaux, M. Gagnon estime qu'il peut assurer le service. S'il y a plus de membres et si la demande croît rapidement, il ajoutera de nouveaux vols quotidiens. Mais il voit plus grand, car il estime que ce nouveau modèle d'affaires gagnera rapidement des adeptes. Ainsi, le transporteur pourrait ouvrir les routes vers Boston et New York pour les gens d'affaires.
Technologiquement, les membres avec leur numéro d'identification pourront facilement réserver leur place par l'application sur le Web, sur une tablette ou sur un téléphone. C'est plus simple que de chercher la veille, voire le matin même du départ. Cette innovation et sa formule de club donnent un avantage quant aux prix et à la facilité d'accès que n'offrent pas les grands transporteurs.
«Avec certains transporteurs, continue-t-il, il faut réserver quelques semaines à l'avance pour obtenir un bon prix, mais à des heures qui ne favorisent pas les gens d'affaires. Nous, nous pourrons offrir au membre d'inviter un ami ou un membre de sa famille pour un aller-retour Québec Toronto pour 600 $.»
M. Gagnon mise sur la facilité de réserver sa place, le confort, le nombre de vols et le gain en qualité pour les voyages d'affaires qui partiront de Québec à 5h50 et 6h45 avec des heures de retour qui permettront de revenir tôt le soir, «assez tôt pour souper à la maison», estime-t-il.
Plus encore, ce club de voyageur d'affaires, avoue-t-il, sera aussi un milieu idéal pour le réseautage pendant la durée des vols.
Réactions
Pour le PDG de la Chambre de commerce et d'industrie de Québec, Alain Aubut, c'est le genre de service que les gens d'affaires espèrent depuis des années, en plus du centre de prédédouanement.
«C'est une belle initiative de l'entreprise privée», soutient-il. «C'est un modèle d'affaires particulièrement intéressant et une bonne innovation avec l'utilisation de la technologie. Il reste à savoir si les gens d'affaires embarqueront rapidement dans cette initiative.»
Il a bien hâte de voir la réponse de la communauté d'affaires tout en soutenant que si le service répond aux attentes et remplit ses promesses, il sera certainement apprécié par les gens d'affaires, d'autant plus que les routes aériennes vers Boston et New York se pointent à l'horizon. «Nous verrons à l'usage», conclut-il.
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Lapresse.ca
Le producteur dâacier ArcelorMittal va investir 27M$ dâici deux ans dans son usine de Longueuil, lâune des plus performantes de la multinationale.
La somme sera consacrée à la modernisation de la ligne de finition du laminoir, dont la capacité de production passera de 400 000 à 500 000 tonnes métriques par année. Lâinvestissement va aussi permettre de proposer de nouveaux produits à valeur ajoutée à sa clientèle.
ArcelorMittal Montréal indique jeudi que la somme provient dâun d'un fonds spécial mondial de la compagnie destiné aux projets stratégiques de ses usines les plus performantes.
«La confirmation de cet investissement est un gage de confiance de la haute direction mondiale d'ArcelorMittal envers notre unité d'affaires», a déclaré Sujit Sanyal, vice-président, Opérations d'ArcelorMittal Montréal.
M. Sanyal y voit une conséquence directe de l'amélioration constante des résultats en santé-sécurité, en qualité, en productivité et en profitabilité. Lâusine bénéficie aussi «de bonnes relations de travail», a souligné M. Sanyal. Les installations donnent du travail à environ 200 personnes.
L'usine lamine des billettes dâacier qui sont transformées en barres de qualité spéciale et marchande, en acier d'armature et en divers autres produits semi-finis d'acier. Le laminoir est le plus important fournisseur mondial d'acier destiné aux lames de ressort pour camions légers et camions lourds. Sa production est expédiée en Amérique du Nord et au Mexique.
ArcelorMittal Montréal indique que lâinvestissement va assurer des débouchés additionnels pour les billettes en provenance de ses deux aciéries de Contrecoeur.
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Argent.canoe.ca
Sept entreprises de la MRC de Bécancour vont investir près de 5M$ dans divers projets dâexpansion, auxquels le Fonds de diversification économique du Centre du Québec et de la Mauricie accorde près de 1,8M$.
Selon le ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, Laurent Lessard, les projets vont permettre de créer ou de consolider 33 emplois.
La part du lion de lâappui gouvernemental est allée à la Société internationale métallique (Canada), qui prévoit construire une usine de production de fer préréduit briqueté à chaud (HBI) au Parc industriel et portuaire de Bécancour.
Québec a accordé à lâentreprise une somme de 919 000$ représentant la moitié du coût dâune étude de faisabilité réalisée pour le projet.
La deuxième aide la plus importante (350 700$) a été attribuée à Oriens Technologies de Bécancour, qui vise à produire un additif cimentaire fabriqué à partir de résidus industriels. Lâentreprise entend consacrer un peu plus dâun million à lâacquisition dâéquipements ainsi quâau développement de produits et de marchés.
Pour sa part, Abattoir Centre-du-Québec consacre 958 000$ à lâacquisition des actifs de lâentreprise Abattoir de Manseau et à la relance des activités dâabattage dans cette région. Lâappui gouvernemental est de 154 500$.
Les autres entreprises bénéficiant de contributions du Fonds sont :
- Airex Ãnergie, aide financière de 170 300$ pour un investissement de 340 600$;
- Formalium, aide financière de 102 500$ pour un investissement de 453 500$;
- Les Viandes Rheintal, aide financière de 60 000$ pour un investissement de 240 000$;
- Services de transformation de Bécancour, aide financière de 57 000$ pour un investissement de 114 000$.
Doté dâune enveloppe de 200M$, le Fonds de diversification économique du Centre du Québec et de la Mauricie a été lancé en 2012 pour compenser la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2.
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Argent.canoe.ca
Deux entreprises de Saint-Roch, Kronos et Hookt Studios, ont uni leurs forces pour créer un premier site de vente de formation en ligne avec la plateforme didacte.com lancée mardi.
Selon François Levasseur, chef de la direction de Didacte et membre de l'équipe de Kronos, le marché de la formation en ligne dépasse les 57 milliards $ dans le monde avec une croissance annuelle de 8 %, de sorte que l'occasion est belle pour la nouvelle entreprise de se tailler une part dans un marché où les outils sont plus nombreux pour la formation en entreprise que pour le grand public.
«Ce que nous proposons, explique-t-il, c'est un outil intuitif qui ne demande pas de connaissances informatiques particulières ou un soutien technique pour créer sa salle de cours. Le formateur peut organiser son plan de formation à l'écran et transfère les documents d'un clic. Nous avons mis tous les efforts pour que cela soit le plus simple possible pour le formateur.»
Léo Renaud-Allaire, associé chez Didacte et membre de l'équipe du studio Hookt, ajoute que l'interface a été adaptée pour la vente de formation en ligne. L'outil de création de salles de cours permet de vendre la formation à l'unité ou par abonnement mensuel alors que les transactions s'effectuent par carte de crédit dans une zone sécurisée.
L'idée est née d'une rencontre entre les deux entreprises, car Kronos, spécialisée dans les outils pour les professionnels des produits et services financiers, voulait créer une salle de formation. C'est ce qu'elle a fait avec CampusFinances (www.campus-finance.com) sur la plateforme de Didacte.
Les frais pour les formateurs sont en fonction des transactions, comme cela est expliqué sur le site. L'outil est accessible à tous les types de formation. Elle s'adresse autant aux personnes qui veulent vendre des formations qu'aux entreprises et organisations qui veulent former leur personnel en ligne en évitant la formule de la classe. Ces dernières auront à débourser des frais en fonction du nombre d'utilisateurs.
En tout temps
Les formations peuvent être suivies en tout temps. On peut même ajouter des examens lorsque la formation mène à des accréditations de formation continue comme dans le monde des finances, précise-t-on. L'outil permet aussi de personnaliser les pages d'accueil avec l'image de marque des entreprises ou des formateurs. Pour l'instant, l'outil supporte les langues française et anglaise, mais l'entreprise veut ajouter des langues, car son objectif est de toucher toute la planète avec sa plateforme. Plus de détails sur le site www.didacte.com
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Lapresse.ca
Vu les besoins croissants, Vidéotron a annoncé mercredi la construction d'un centre de données au coût de 40 millions $.
Au cours d'une rencontre avec la presse, mercredi, la présidente et chef de la direction de Vidéotron, Manon Brouillette, a souligné que la décentralisation des serveurs des entreprises vers des centres de données était une tendance lourde à l'échelle mondiale, une tendance dont l'entreprise souhaite profiter.
Le centre de 4000 mètres carrés sera situé dans l'arrondissement de Saint-Laurent, dans le Technoparc Montréal.
Environ 300 emplois seront ainsi créés durant la phase de construction et entre 15 et 20 emplois permanents par la suite pour gérer les infrastructures, a précisé Mme Brouillette.
Vidéotron souhaite ainsi intéresser les entreprises et les institutions de toutes les tailles et ne compte pas s'arrêter aux frontières du Québec.
«On vise tout type de clientèle. On a 120 000 clients aujourd'hui; on a une demande de cette clientèle-là , mais également, il y a des clients de grande taille. On voit vraiment une tendance; on est près des frontières. Tout: le climat, le dollar canadien, tout ça fait en sorte que c'est très favorable pour des clients internationaux. L'avantage qu'on a, c'est que nos infrastructures, nous, on est déjà avec nos interconnexions avec les Ãtats-Unis, l'Europe, etc., pour recevoir des clients et être capables de transiter les données», a expliqué Mme Brouillette.
Le maire de Montréal, Denis Coderre, présent lors de l'annonce, ne cachait pas sa fierté. Il s'est dit doublement content, d'abord pour son Technoparc qui continue de se développer avec un centre de technologie de pointe, ensuite pour la croissance du nombre de centres de données au Québec.
«Il ne faut pas se le cacher: le Québec et Montréal connaissent un léger retard dans ce domaine. à titre de comparaison, l'Ontario compte 1146 centres de données; le Québec n'en compte que 411», a dit le maire Coderre.
Pierre Dion, président et chef de la direction de Québecor, a précisé qu'en fait, c'est non seulement Montréal et Québec, mais «tout le Canada qui est en retard sur les Ãtats-Unis» en la matière.
Le maire Coderre pense que ce centre de données de Vidéotron permettra d'attirer ici d'autres entreprises. «Grâce au nouveau centre de données qui sera érigé ici, les entreprises montréalaises et du Québec entier pourront bénéficier d'une infrastructure infonuagique à la fine pointe. Pour Montréal, c'est un avantage incroyable, qui nous permettra d'attirer chez nous de nouvelles entreprises numériques ou de conserver celles que nous avons déjà », s'est-il félicité.
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Lapresse.ca