(Québec) Au terme de la Foire des entrepreneurs, jeudi, en fin de journée au Centre de foire de Québec, la jeune entreprise GoSoumissions.com a frappé un doublé en remportant la bourse Créateurs d'entreprise de la Chambre de commerce de Québec et le prix du public.
Luc Tremblay, le fondateur de GoSoumissions, était surpris et heureux de recevoir les deux prix qui lui permettront de continuer l'expansion de l'entreprise créée en février 2014 qui se spécialise dans les soumissions en ligne pour les projets de rénovation.
«En septembre, nous avons étendu notre service à la ville de Laval et en février pour Montréal, explique-t-il. Depuis un an, nous avons permis l'exécution de 250 projets de rénovations pour plus de 1,5 million $. Nous avons eu au moins 1500 demandes de soumissions et ça continue de croître.»
La plateforme Web offre à l'utilisateur de décrire son projet afin de recevoir au moins trois soumissions de spécialistes dans son quartier afin de faire le choix de l'entrepreneur qui exécutera le travail.
«Nous avons près de 200 entrepreneurs inscrits dans notre site, souligne Luc Tremblay. Des vérifications ont été faites pour chacun d'eux que ce soit pour les licences, les plaintes et la satisfaction des clients. Les entrepreneurs payent leur inscription sur le site, mais c'est pas mal plus efficace que les Pages Jaunes, car ils auront à soumissionner sur de vrais projets, ce ne sera pas que des demandes d'information au téléphone. Notre système propose une force de vente très intéressante pour les clients et les entrepreneurs, car nous filtrons aussi les projets en fonction de la proximité de l'entrepreneur, de sa spécialité et de ses disponibilités.»
Juste avant la remise des bourses, le ministre responsable de la région de Québec soulignait qu'avant de partager la richesse dans la société, il fallait la créer.
Cinq entreprises en lice
Cinq entreprises en démarrage étaient en lice pour cette bourse et devaient convaincre le jury que leur projet était le meilleur choix. Il y avait Amotus Solutions, spécialisée dans le développement de périphériques sans fil et de logiciel de connectivité; BIM One, qui oeuvre dans les technologies et les processus de modélisation des informations des bâtiments; Gribouille Ãducatif, qui crée des trousses éducatives pour les éducateurs à l'enfance; et WaterShed Monitoring, qui développe et commercialise des solutions pour la gestion de la qualité de l'eau.
La bourse Créateurs d'entreprise est accompagnée d'un montant de 5000 $ et d'une année d'accompagnement avec SAGE-Mentorat d'affaires. Le prix coup de coeur offrait une bourse de 500 $ offerte par Ressources Entreprises.
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Lapresse.ca
(Québec) Le maire de Québec, Régis Labeaume, promet que les entrepreneurs pourront accéder à des services de la nouvelle équipe de développement régional et de soutien à l'entrepreneuriat en dehors des heures normales de travail.
«Les entrepreneurs, ça ne travaille pas juste de 9h à 17h. Ils travaillent de minuit à l'autre jour à minuit, car ils en rêvent. Alors, on va s'organiser pour que nos services de développement économique puissent les accueillir en dehors des heures de travail», a indiqué M. Labeaume, qui prononçait l'allocution de clôture, jeudi, à l'occasion de la Foire des entrepreneurs organisée par la Chambre de commerce et d'industrie de Québec.
«Et nous allons avoir un paquet de façons de travailler comme ça qui seront différentes de ce qui se faisait avant.»
Avec la disparition du CLD de Québec, la Ville de Québec a repris sous sa gouverne le mandat de gérer le développement économique sur son territoire.
«On est en train de regarder ça», a indiqué M. Labeaume en assurant que le nouveau service dirigé par Mario Leblanc «allait faire les choses différemment» en matière d'accompagnement des entrepreneurs. Une équipe de sept fonctionnaires est déjà au boulot.
Par ailleurs, le maire de Québec est heureux de constater que le nombre d'individus qui ont le goût de se lancer en affaires avait doublé en 2015 par rapport à 2014, comme le révèle l'Indice entrepreneurial québécois 2015 dévoilé, jeudi, par la Fondation de l'entrepreneurship.
«C'est une bonne nouvelle pour Québec», a-t-il mentionné en reconnaissant, toutefois, que «ce ne sont que des intentions».
Dans la région de la Capitale-Nationale, le taux d'intentions entrepreneuriales se situe entre 17 % et 19 %, pas très loin de la moyenne provinciale qui affiche 20,1 %.
Toutefois, le taux de ceux et celles qui passent de la parole aux actes est en deçà de la moyenne enregistrée dans la Belle Province en 2015. En effet, le taux de démarcheurs dans la région de la Capitale-Nationale se situe entre 6 % et 8 %. Au Québec, ce taux s'établit à 10,2 %.
Mentionnons, au passage, que le Québec n'est pas le terreau le plus fertile à l'entrepreneuriat au Canada. En effet, le taux d'intentions entrepreneuriales dans le reste du Canada en 2014 affichait 27,6 % et celui des Canadiens qui ont entrepris des démarches pour fonder leur entreprise était de 13,9 %.
Au cours de son allocution, Régis Labeaume n'a pas manqué de souligner que l'économie de la ville de Québec continuait de présenter de beaux résultats. Ainsi, pour les trois premiers mois de 2015, les investissements dans la construction ont augmenté de 20 % par rapport à 2014 à la lumière de la valeur des permis accordés par l'administration municipale.
Il a souligné que la capitale vivait des «problèmes de riches», comme un manque de main-d'oeuvre pour appuyer la croissance des entreprises et des espaces de plus en plus restreints pour accueillir de nouvelles entreprises, notamment dans le nouvel Espace d'innovation Michelet.
Problèmes de leadership
à la blague, le président de la Table d'action en entrepreneuriat de la Capitale-Nationale, Jacques Topping, a indiqué au Soleil que la meilleure façon d'accroître le taux d'entrepreneuriat à Québec serait une bonne crise économique!
Parce qu'il y a de bons emplois disponibles sur le marché, les candidats qui pourraient devenir des entrepreneurs hors pair choisissent un autre parcours, explique-t-il.
Il estime que les éléments se mettent tranquillement en place pour susciter davantage la vocation entrepreneuriale à Québec, notamment auprès de la jeune génération.
La décision des cégeps Garneau, Limoilou et de Sainte-Foy d'offrir des programmes en entrepreneuriat est un pas dans la bonne direction. Même chose pour la création du Carré des affaires à l'Université Laval (lire l'autre texte). Même chose, aussi, pour l'implantation dans Saint-Roch d'un incubateur-accélérateur d'entreprise pour épauler le développement de jeunes pousses prometteuses.
Pour Jacques Topping, il reste du travail à faire, notamment en ce qui a trait à l'accès à du financement pour les entreprises en démarrage.
Par ailleurs, il croit que l'intervention accrue de la Ville de Québec dans le développement économique local permettra de régler des «problèmes de leadership» qui perdurent dans un environnement qui compte plus d'une cinquantaine d'intervenants de toutes sortes.
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Lapresse.ca
Déry Télécom inc. a remporté les grands honneurs au Gala du mérite économique 2015, qui s'est tenu hier soir à l'hôtel Le Montagnais. En plus d'avoir gagné le Dubuc dans la catégorie «Services», l'entreprise baieriveraine, qui compte près de 350 employés, a décroché le prix de «L'entreprise de l'année». Une journée émotive pour Déry Télécom, dont l'un des actionnaires est décédé quelques heures avant la tenue du gala.
«C'est vraiment un honneur de recevoir un tel prix. On travaille fort et je crois qu'on a la bonne recette. C'est une journée difficile, mais elle se termine avec du positif», a laissé tomber Bryan Godbout, l'un des copropriétaires de l'entreprise baieriveraine, qui n'a pas voulu entrer dans les détails de cette perte.
Près de 600 personnes du milieu des affaires et du domaine socio-économique se sont déplacées pour souligner le succès des entrepreneurs saguenéens dans ce gala organisé par la Chambre et la Jeune Chambre de commerce du Saguenay (CCS).
En plus de cinq mentions d'honneur, 10 prix Dubuc ont été remis au cours de la soirée à des entrepreneurs ou organisations du secteur de la Ville de Saguenay et de la MRC-du-Fjord-du-Saguenay. Plus d'une vingtaine d'entreprises étaient en lice pour recevoir un Dubuc parmi les neuf catégories présentées lors de cette édition.
Prix hommage
Un prix hommage à un intrapreneur a été offert pour la première fois cette année. Nouvellement retraité de son poste de directeur général chez Bell Aliant, Luc Vandal est le premier récipiendaire de cet honneur qui pourrait revenir l'an prochain.
«C'était la surprise totale. J'apprécie énormément et encore plus parce que ça vient des gens d'ici. Des gens avec qui j'ai pu développer de belles relations et qui croyaient au développement économique de la région», a exprimé M. Vandal.
«On a des représentants dans de grandes entreprises qui travaillent fort pour la région. Luc Vandal est le meilleur exemple. Il s'est toujours impliqué, il a contribué à la création de nombreux emplois. On n'a qu'à penser à Nordia. Ãa aurait pu être en Gaspésie ou ailleurs, il ne faut pas l'oublier», insiste François Gagné, président de la Chambre de commerce.
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Lapresse.ca
La reprise de la construction non résidentielle aux Ãtats-Unis ainsi que la vigueur du billet vert par rapport au huard ont stimulé les résultats du Groupe Canam, dont les profits et revenus ont bondi au premier trimestre.
Le fabricant de structures en acier a dévoilé vendredi un bénéfice net de 4,4 millions de dollars, ou 10 cents par action, en forte progression comparativement à 500 000 $, ou un cent par action, à la même période en 2014.
De leur côté, les revenus du Groupe Canam (T.CAM) se sont appréciés de 29 % pour s'établir à 309,1 millions de dollars.
Cette performance a permis à la société établie à Saint-Georges de répondre aux attentes des analystes sondés par Thomson Reuters, qui prévoyaient un profit net par action de 10 cents ainsi que des revenus de 287,2 millions de dollars.
Le bénéfice d'exploitation ajusté a bondi de 80 %, à 17,7 millions de dollars. Cette progression s'explique entre autres par l'augmentation du volume des ventes, combinée à une augmentation de la marge brute ajustée pour certaines activités.
Canam fournit notamment l'acier utilisé pour la construction de la Rogers Place, le nouvel amphithéâtre des Oilers d'Edmonton, qui devrait ouvrir ses portes à l'automne 2016.
L'entreprise a dévoilé ses résultats du premier trimestre terminé le 28 mars à l'occasion de son assemblée annuelle des actionnaires, qui se tenait à Saint-Georges.
Groupe Canam exploite 22 usines en Amérique du Nord et emploie 3920 personnes au Canada, aux Ãtats-Unis, en Roumanie, en Inde et à Hong Kong.
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Lapresse.ca
La société de télécommunication TELUS prévoit investir 1,6 milliard $ d'ici 2018 pour poursuivre l'expansion de son réseau à fibre optique dans la Belle Province.
Dans la région de Québec, TELUS dépensera, cette année seulement, 64 millions $, notamment pour augmenter la vitesse de transmission sans fil et pour accroître la couverture en zone rurale. Les améliorations apportées dans ses infrastructures de communication à Québec permettront, entre autres, à TELUS de brancher des milliers de résidences et d'entreprises de Saint-Raymond directement au réseau à fibre optique.
«Nos équipes sont déjà sur le terrain pour déployer le réseau à fibre optique dans les zones résidentielles et commerciales de la grande région de Québec, dont à Saint-Raymond», a indiqué le vice-président du marketing aux consommateurs de TELUS au Québec, Clément Audet. «Les premières résidences et entreprises pourront tirer parti de la technologie d'ici la fin de l'année. Pour les résidences, cette technologie se traduira par des vitesses Internet sans précédent, alors que pour les entreprises et les établissements de santé, il s'agira d'efficacité accrue des activités et d'innovation.»
Dans l'enveloppe des investissements prévus d'ici 2016, TELUS prévoit accroître la capacité du Centre de données Internet intelligent qui a pignon sur rue à Rimouski. De 2000 à la fin de 2018, TELUS aura investi, selon ses estimations, 23 milliards $ au Québec.
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Lapresse.ca