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Nouvelles

2015-12-18

Agropur obtient 300 millions $ de financement

MONTRÉAL – La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) mise à nouveau sur Agropur en investissant 300 millions $ dans la coopérative laitière, avec cinq autres investisseurs institutionnels et bancaires. La transaction a pour objectif de soutenir la croissance d’Agropur.

Les investisseurs obtiendront des parts privilégiées de la coopérative en retour des 300 millions $. À elle seule, la Caisse de dépôt représente la moitié de l’investissement, soit 150 millions $.

«L’industrie laitière fait partie des produits de consommation de base. Ça procure de la stabilité et de la prévisibilité pour un investisseur comme la Caisse de dépôt qui cherche du rendement à long terme», a commenté à Argent Jean-Benoit Houde, porte-parole de la CDPQ.

Les autres investisseurs sont la Banque Nationale (37,4 millions $), le Fonds de solidarité FTQ (35,2 millions $), Capital régional et coopératif Desjardins (25 millions $) et Fondaction CSN (20 millions $).

Le gouvernement du Québec participe aussi au financement par l’entremise d’Investissement Québec, avec une injection de 32,4 millions $. Les mêmes partenaires avaient investi 470 millions $ l’an dernier dans la coopérative de Longueuil. Ils portent aujourd’hui leur investissement total à 770 millions $.

L’investissement de décembre 2014 a permis à Agropur d’acquérir les actifs de transformation laitière de l’Américaine Davisco et des Canadiennes Sobeys et Northumberland.

Pas d’acquisition à court terme

Pour le moment, Agropur ne convoite pas une nouvelle acquisition, mais ce nouveau financement lui accorde une plus grande flexibilité financière pour continuer éventuellement à consolider le secteur de la transformation laitière.

«À court terme, cet investissement va nous permettre de rembourser notre dette pour nous donner plus de flexibilité financière dans le futur, quand Agropur voudra faire une transaction», a expliqué Dominique Benoit, vice-président principal aux affaires institutionnelles et aux communications chez Agropur.

À la fin du troisième trimestre, la dette à long terme d’Agropur se chiffrait à 1,4 milliard $.

L’an dernier, dans le cadre du premier financement, la CDPQ avait investi 150 millions $ dans la coopérative. À cette occasion, la Banque Nationale et le Fonds de solidarité avaient misé chacun 75 millions $. La participation d’Investissement Québec atteignait 65 millions $, celle de Capital régional et coopératif Desjardins 55 millions $ et Fondaction avait investi 50 millions $.

Agropur a enregistré un chiffre d’affaires de près de 4,7 milliards $ pendant son exercice 2014. Au cours de cette période, la coopérative a déclaré un excédent net avant ristournes — l’équivalent du bénéfice net — de 44 millions $. Les membres d’Agropur se sont partagé des ristournes totalisant 92,3 millions $ au terme de l’année.

Agropur compte près de 3500 producteurs laitiers membres. L’entreprise exploite 40 usines et son chiffre d’affaires dépasse les 4,7 milliards $ par année. Parmi ses principales marques, on relève Natrel, Québon, iögo et Oka.


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Source
Journaldemontreal.com

2015-12-18

Une petite entreprise québécoise espère empêcher que des tonnes de polystyrène utilisées dans l’emballage de denrées et de produits électroniques se retrouvent dans les sites d’enfouissement en le recyclant pour créer de nouveau les mêmes produits.

«Le polystyrène n’a pas beaucoup de propriétés. On l’utilise pratiquement tout le temps qu’une seule fois. On mange nos sushis et on jette notre plateau, ça ne va pas plus loin», déplore Solenne Brouard, présidente de Polystyvert.

La jeune entrepreneure souhaite renverser cette tendance en prenant les tasses, les plateaux à viande, les contenants pour champignons ou encore les emballages pour protéger le matériel électronique et en les transformant en petites pastilles de polystyrène qui peuvent être réutilisées.

L’entreprise créée en 2011 utilise de l’huile essentielle, le cymene, que l’on retrouve dans le thym, la sarriette ou encore l’eucalyptus, pour dissoudre le polystyrène.

Il en ressort un mélange qui ressemble à de la tire d’érable. Un procédé qui est en voie d’être breveté permet ensuite de séparer l’huile essentielle du polystyrène et ainsi de créer les pastilles.

Aucune pollution

«Le processus ne produit aucun déchet et aucun gaz parce que ce n’est pas chimique, c’est mécanique. C’est comme de la neige et de l’eau, ce n’est que la forme qui change», explique Mme Brouard.

Les petites billes créées sont ensuite vendues 10 % moins cher que les «vraies» billes de polystyrène produites à partir du pétrole.

Elles sont réutilisées pour la fabrication des mêmes produits que ce soit des assiettes, des plateaux ou des pots de yogourt.

«Les pastilles sont de très haute qualité. Ils [les articles recyclés] reviennent dans un état quasi vierge. Il n’est pas nécessaire de les [les pastilles] mélanger avec du véritable polystyrène pour fabriquer les produits», précise Mme Brouard.

Bac transportable

La jeune entreprise a même créé un grand bac dans lequel elle met de l’huile essentielle et qu’elle installe dans les entreprises ou dans les écocentres.

Les employés peuvent eux-mêmes déposer la «styromousse» à l’intérieur. L’entreprise s’occupe de récupérer le mélange produit.

La compagnie Sobey’s, qui détient les épiceries IGA, participe d’ailleurs à un projet-pilote avec Polystyvert. Tout le polystyrène récupéré par une quinzaine de ses supermarchés est amassé pour être recyclé à l’aide d’un de ses bacs.

Granby et Waterloo s’en sont également procurés pour leurs écocentres.


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Source
Journaldemontreal.com

2015-12-11

Projet urbain de 1 milliard $ en face du DIX30

BROSSARD - Le promoteur Devimco Immobilier va construire un projet évalué à 1 milliard $ à Brossard, au carrefour nord-ouest des autoroutes 10 et 30, à un jet de pierre du Quartier DIX30.

Le TOD Quartier (pour «Transit Oriented Development») sera situé dans le secteur C de la banlieue montréalaise. Le développement, favorisant l'usage du transport en commun, regroupera trois zones, résidentielle, commerciale et récréotouristique, ainsi que des bureaux.
Devimco et l'administration municipale souhaitent que le nouveau quartier accueille l'une des gares du futur système léger sur rail (SLR), qui doit relier le centre-ville de Montréal à Brossard, en passant par le nouveau pont Champlain.

«En sortant de la gare, un résident va se retrouver devant une grande place publique et des commerces. Et il pourra accéder à sa résidence en cinq minutes», a dit Serge Goulet, président de Devimco.

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) évalue présentement la possibilité d'investir dans le projet de SLR de 5 milliards $, qui relierait aussi la métropole à l'aéroport Montréal-Trudeau.

«On est en contact avec la Caisse, mais il n'y a aucune garantie que le SLR sera là», a dit le maire de Brossard, Paul Leduc. Si la CDPQ juge que le SLR n'est pas rentable, le TOD Quartier sera desservi par un service d'autobus.

Au total, Devimco prévoit construire 2000 unités résidentielles, des copropriétés, des unités locatives, possiblement des maisons de ville et des résidences pour personnes âgées, l'ensemble pouvant loger environ 5400 personnes.

Deux hôtels et un centre de congrès sont aussi sur la planche à dessin. Le secteur résidentiel va occuper environ 67 % de l'espace, les commerces près de 17 % et les bureaux près de 17 % aussi.

Devimco et la ville de Brossard ont fait l'annonce du TOD Quartier mardi matin. Les citoyens auront l'occasion de donner leur avis sur le plan d'aménagement dans le cadre de consultations qui se tiendront cet hiver. Les premiers immeubles doivent être livrés au printemps 2017 et le quartier complet sera érigé sur une période de 10 à 15 ans.

Brossard va investir 60 millions $ en infrastructures, en marge du projet. Un viaduc sera notamment construit au-dessus de l'autoroute 10 pour permettre aux voitures, aux cyclistes et aux piétons de circuler entre le TOD Quartier et le Dix30. Le boulevard Lapinière sera de plus prolongé à l'intérieur du projet.

Florence Junca Adenot, une spécialiste du transport en commun, se questionne sur la vocation du quartier orienté vers les transports. Selon elle, l'étiquette TOD est souvent utilisée à tort et à travers.


«Est-ce qu'on n'est pas en train de créer un quartier au bord de l'autoroute qui va stimuler l'utilisation de la voiture? Il faut veiller à ce que le projet stimule l'usage d'autres modes de transport», a dit la professeure de l'UQAM.

Qui est Devimco?

Devimco est en affaires depuis la fin des années 1990. Initialement établie à Québec, la société immobilière, fondée par Serge Goulet et Jean-François Breton, a d'abord construit des mégacentres dans la région de la Vieille-Capitale.

Par la suite, le promoteur a érigé le Quartier Dix30, le premier centre commercial de type «Lifestyle Center» au Canada. Le Dix30 est maintenant le deuxième plus grand centre commercial au pays, réunissant plus de 300 marchands. La famille Beaudoin-Bombardier, dont Jean-François Breton est membre, a investi dans l'aventure.

À l'heure actuelle, Devimco est entre autres impliqué dans la revitalisation du quartier Griffintown, où elle construit le projet de condos District Griffin, près du centre-ville de Montréal.

Serge Goulet et Jean-François Breton ont toutefois cessé de faire équipe en mai 2013. M. Goulet a choisi de se concentrer sur des projets résidentiels ou de bureaux, alors que M. Breton a préféré travailler sur des projets de commerces de détail.

La nouvelle entreprise de Jean-François Breton, Carbonleo, est désormais actionnaire du Quartier Dix30 en partenariat avec Oxford.

La firme développe aussi Rue de la Montagne, un projet haut de gamme situé derrière le magasin Ogilvy à Montréal, ainsi que le Royalmount, un complexe de commerces et de bureaux situés au carrefour des autoroutes 15 et 40 à Ville Mont-Royal.

Les propriétaires des boutiques Dynamite et Garage sont aussi actionnaires de Carbonleo.


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Source
Argent.canoe.ca

2015-12-11

Le Château Frontenac entre des mains françaises

(Québec) Le géant hôtelier AccorHotels sort le chéquier. L'entreprise française acquiert les enseignes Fairmont, Raffles et Swissôtel. Une transaction de près de 3,9 milliards $CAN.

Avec cette signature «historique pour le groupe hôtelier», AccorHotels devient le gestionnaire de tous les hôtels Fairmont, notamment le Château Frontenac à Québec, Le Reine Elizabeth à Montréal et le Manoir Richelieu, dans Charlevoix.

Toutefois, l'édifice du Château Frontenac, tout comme celui du Reine Elizabeth, va demeurer la propriété d'Ivanhoé Cambridge, branche immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec.

AccorHotels a conclu cette entente avec Qatar Investment Authority, Kingdom Holding Company of Saudia Arabia et Oxford Properties pour l'achat du groupe FRHI Holdings Ltd (FRHI), qui était propriétaire des trois marques.

«L'acquisition de Fairmont, Raffles et Swissôtel, trois marques légendaires, représente une remarquable opportunité et un formidable pas en avant pour AccorHotels. Cette opération nous offre un leadership fort et mondial dans l'hôtellerie de luxe, un segment essentiel en termes de rayonnement, de potentiel de développement et de rentabilité, pour une création de valeur sur le long terme. [...]

«Elle nous permettra de renforcer notre offre de services à destination de nos clients et de nos partenaires. Nous nous positionnons ainsi comme un acteur de la consolidation actuelle tout en gardant intactes des marges de manoeuvre importantes pour poursuivre l'exécution de notre plan de transformation», a déclaré par voie de communiqué Sébastien Bazin, président-directeur général de AccorHotels.

AccorHotels versera 840 millions $US (1,5 milliard $CAN) en espèces et émettra 46,7 millions de nouvelles actions d'Accor. Les entreprises Qatar Investment Authority et Kingdom Holding Company of Saudi Arabia deviendront actionnaires avec respectivement 10,5 % et 5,8 % du capital d'Accor. Quant à la part revenant à Oxford Properties, elle n'a pas été dévoilée.

Valeur de 2,84 G$

En vertu du cours de fermeture de l'action d'AccorHotels mercredi, la valeur de l'entente est d'environ 2,84 milliards $US.

Le Groupe FRHI possède un portefeuille comprenant 155 hôtels et resorts, dont 40 en développement, et plus de 56 000 chambres, dont environ 13 000 en développement. FRHI possède des établissements dans 34 pays, soit 42 établissements en Amérique du Nord, 2 en Amérique du Sud, 26 en Europe, 17 en Afrique et au Moyen-Orient et 28 dans la zone Asie-Pacifique. AccorHotels compte environ 180 000 employés dans le monde et possède près de 3800 hôtels implantés dans 92 pays.

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Source
Lapresse.ca

2015-12-04

Des revenus de 135 millions pour Québec

Les sociétés minières ont versé un total de 134,6 millions de dollars canadiens au gouvernement du Québec en 2014 en vertu du nouveau régime minier.

Cette somme ne peut pas être comparée avec les revenus de 2013, parce que c'était la première fois que l'impôt minier minimum était appliqué au Québec. En outre, les chiffres de l'année précédente couvraient la période correspondant à l'exercice financier du gouvernement, alors que le bilan publié hier est celui de l'année civile 2014.

Au total, 17 sociétés minières ont versé des droits pour l'exploitation de 24 mines situées au Québec.

Treize sociétés ont produit leur déclaration en dollars canadiens et versé 54 millions CAN en droits. Quatre entreprises ont déclaré leur production en dollars américains et versé 60,3 millions US. Au total, exprimé en dollars canadiens au taux de change d'hier, les sociétés minières ont versé 134,6 millions de dollars en droits miniers.

Valeur de la production minière

Ces droits représentent une infime partie de la valeur de la production minière, qui valait 6,8 milliards sur le marché en 2014, selon l'Institut de la statistique du Québec. Les droits miniers s'appliquent seulement sur la valeur de la ressource lors de l'extraction, et non sur sa valeur sur le marché après avoir été traitée, qui augmente alors considérablement, a expliqué hier la directrice des politiques économiques et fiscales du ministère de l'Énergie et des Ressources, Jocelyne Lamothe.

Les entreprises devaient payer le montant le plus élevé entre l'impôt minier minimum et l'impôt minier sur le profit annuel. Huit ont payé l'impôt minier minimum et neuf ont versé un impôt sur leur profit annuel.


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Source
Lapresse.ca

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