(PORT-CARTIER) Le montage financier pour implanter une usine de biocarburant à Port-Cartier se ficelle. Québec accordera un prêt de 22 millions $ à Bioénergie AE Côte-Nord Canada pour réaliser l'important projet de 100 millions $, a appris Le Soleil.
L'Ãtat québécois a, par décret, mandaté Investissement Québec pour accorder une aide financière, sous forme d'un prêt d'un montant maximal de 22 millions $, à l'entreprise qui lorgne l'aménagement d'une usine de production de combustible liquide fait à partir de résidus forestiers de la scierie Arbec.
Les installations seraient d'ailleurs construites non loin de l'usine de sciage, propriété du groupe Rémabec, l'un des partenaires du projet. «Cette partie de financement là n'est pas garante de tout le projet parce qu'il reste encore des détails à attacher», a tenu de rappeler le porte-parole chez Rémabec, Pierre-Olivier Lussier.
«Mais, d'avoir la confirmation du financement par le provincial est une bonne nouvelle». Ottawa et des joueurs privés pourraient aussi s'impliquer dans la structure financière, explique M. Lussier. «Ce qu'il reste à attacher va bon train. Nous sommes confiants de pouvoir en arriver à une annonce à court terme», a-t-il ajouté.
à Port-Cartier, où les quelque 6600 habitants ont encore de travers l'annulation en décembre du projet de FerroQuébec, la nouvelle est attendue avec hâte. «C'est important d'avoir une bonne nouvelle avant l'été», a affirmé le commissaire industriel de la Corporation de développement économique de Port-Cartier, Bernard Gauthier.
«C'est un projet qui est novateur et qui viendrait consolider les activités de la scierie Arbec», assure-t-il. M. Gauthier estime qu'au moins une trentaine d'emplois découleraient de l'exploitation de l'usine de biocarburant. «[Port-Cartier] aimerait devenir un carrefour forestier et ce projet va nous rendre plus compétitif», souligne-t-il.
Valorisation
Rémabec recherche depuis plusieurs années des moyens de valoriser les sous-produits du bois pour tirer son épingle du contexte difficile du marché. «Pour que les usines soient rentables avec le prix de la fibre et le prix de vente du bois d'oeuvre aux Ãtats-Unis, il faut absolument trouver quoi faire», soulève M. Lussier, qui indique que «pratiquement» la moitié du bois qui entre à la scierie en «ressort en sous-produits».
Il y a un an, ArcelorMittal a procédé à la réalisation de tests à son usine de bouletage de Port-Cartier, avec les résidus de bois fournis par Bioénergie AE Côte-Nord Canada pour la production d'un biocarburant. «Ils [Arcelor] ont permis de tester le pilote-industriel», précise M. Gauthier. «Ils ont été un partenaire important.»
Bioénergie AE Côte-Nord Canada est un consortium qui, pour l'heure, regroupe Produits Forestiers Arbec et Ensyn Technologies, qui se spécialise dans la production de biocarburant liquide. à Port-Cartier, environ 350 emplois, à temps complet et saisonnier, dépendent de l'industrie forestière, dont 150 à la scierie.
Le ministère de l'Ãconomie, de la Science et de l'Innovation n'a pas voulu commenter l'attribution d'un prêt de 22 millions $ avant l'annonce officielle, qui doit avoir lieu «dans les prochaines semaines».
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Journal Le Soleil
(Québec) En déménageant ses pénates à quelques centaines de mètres du lieu qui l'a vu naître, Ubisoft Québec voulait marquer une nouvelle étape dans son évolution.
L'effet wow de ce nouveau terrain de jeu conçu pour maximiser la créativité est totalement réussi, affirme Nicolas Rioux, directeur général d'Ubisoft Québec. C'est aussi ce que racontent les employés qui occupent leur nouvel espace depuis 11 jours décrivant leur nouvel esprit de famille.
Le matin du 9 mai, la direction du studio avait déroulé le tapis rouge pour ses 375 travailleurs, les vedettes méconnues qui sont le coeur des jeux produits depuis des années dans Saint-Roch.
L'escalier central percé dans les planchers de béton relie les trois étages tout en apportant un flot de lumière dans les locaux, dont les deux derniers étages occupés par les équipes de production.
«C'est notre colonne vertébrale», lance Andrée-Anne Boisvert, l'une des productrices à la tête d'une équipe de développement. «J'ai travaillé dans la Silicon Valley, à San Francisco, j'ai vu les bureaux de Google et je peux affirmer sans me tromper qu'Ubisoft s'est surpassé pour créer un studio hors de l'ordinaire où on a l'impression de travailler tout le monde ensemble.»
C'est cet effet wow que la direction voulait insuffler pour les prochaines années à sa grande équipe dispersée sur six étages dans ses anciens studios.
Il y a de la place, beaucoup plus de place, insistaient pour dire les employés qui étaient auparavant entassés sans presque ne jamais se voir à moins d'y être forcés par l'intermédiaire d'une réunion.
«En plus des salles de réunion, nous avons plein de lieux pour des rencontres informelles et des moments de détente», ajoute Andrée-Anne Boisvert. «C'est cent fois mieux qu'avant. Juste en arrivant le matin, en passant déposer mon lunch à la cafétéria jusqu'à ce que je me rende à mon bureau, je croise plein de gens avec qui je peux discuter, résoudre un petit problème ou parler d'une nouvelle idée.»
Lors de la visite guidée dirigée par Andrée Cossette, on peut voir des espaces formels, comme la salle d'entraînement, mais aussi des coins de repos, comme un petit espace aménagé dans un grand trou dans un mur, ou la vraie salle de relaxation un peu plus loin. Ou encore une salle rustique avec des animaux empaillés, comme dans le jeu Far Cry.
Une cabane dans l'arbre
Plus loin, il y a la cabane dans l'arbre qui peut servir pour une réunion. La cabane dans le bois et ses quatre balançoires où les programmeurs discutent du dernier bogue à corriger. Il y a même un igloo au milieu de la section Hiver. Sans oublier le garage pour les réunions, avec la grande porte qui s'ouvre sur l'atrium et de la cafétéria lorsqu'il y a une fête dans le studio.
Pour Nicolas Rioux, avec ses locaux tout neufs, Ubisoft entame non seulement un nouveau chapitre de son histoire, mais il se donne les moyens de réaliser ses ambitions tout en consolidant ses activités dans Saint-Roch. «C'est un lieu qui nous ressemble et qui nous rassemble», conclut-il.
Un déménagement rassembleur
Alors qu'un déménagement peut constituer une source de stress pour les employés parce qu'ils sont délogés et perdent leurs repères, c'est tout le contraire qui s'est produit pour Ubisoft.
«Le déménagement a eu un effet rassembleur pour toutes les équipes», raconte Nicolas Rioux. «Les aménagements ont été conçus pour que les gens se rencontrent. Dans un univers créatif comme le nôtre, il faut une libre circulation des gens et des idées. Et c'est exactement ce qui se produit.»
L'effet rassembleur, la nouvelle énergie et la motivation du personnel viennent non seulement de l'aménagement, mais du fait que le studio occupe maintenant les trois premiers étages du 585, boulevard Charest Est, où il y a 20 % plus d'espace que dans l'ancien édifice, coin rue de la Couronne et boulevard Charest Est.
Plan de 28 millions $
Il y a deux ans, Ubisoft annonçait un plan d'investissement majeur de 28 millions $ pour que le studio de Québec soit capable de produire des jeux triple A. Cela s'est réalisé avec le dernier opus d'Assassin's Creed. Si le jeu prend une pause d'une année, la franchise roule à plein régime avec le film Assassin's Creed, qui sortira sur les grands écrans bientôt.
La croissance annoncée il y a deux ans se poursuit. Le studio comptera comme prévu 400 employés d'ici la fin de l'année, peut-être plus. «Nous sommes toujours en mode embauche», rappelle M. Rioux.
L'aménagement de nouveaux locaux a demandé des investissements de 4 millions $ en plus de l'aide de la Ville de Québec et du gouvernement provincial.
Le studio ouvrira ses portes au public le dimanche 29 mai pour que les gens puissent voir l'envers du décor.
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Le Soleil
Lâacquisition du quincaillier québécois Rona par Loweâs a déjà une incidence positive sur les résultats du géant américain de la rénovation résidentielle, qui a relevé mercredi ses prévisions pour lâexercice 2016.
Le détaillant établi à Mooresville, dans lâÃtat de la Caroline du Nord, sâattend à engranger un profit par action de 4,11 $US par action, dont 11 ¢US par action découlant dâun gain de couverture sur les devises étrangères lié à Rona.
Loweâs sâattend à ce que ses ventes progressent de 6 % pour lâexercice, qui compte une semaine supplémentaire, notamment grâce à un marché de lâhabitation plus vigoureux aux Ãtats-Unis ainsi quâà lâajout de 45 magasins, dont 12 au Canada.
Même si ces prévisions ne tiennent pas compte de lâacquisition de Rona â dont la clôture est prévue vendredi â lâentreprise estime que la transaction aura une incidence positive sur ses résultats, en excluant certaines charges, comme celles dâintégration. « Le moment est bien choisi pour consolider notre présence sur le marché canadien et profiter de son potentiel à long terme », a expliqué le président et chef de la direction de Loweâs, Robert Niblock, au cours dâune conférence téléphonique avec les analystes afin de discuter de la performance financière de la société.
Au premier trimestre, Loweâs a dépassé les attentes en affichant un bénéfice net de 884 millions, ou 98 ¢US par action, en hausse de 31,4 %. Ses ventes ont progressé de 7,8 % pour sâétablir à 15,2 milliards. Les ventes des magasins ouverts depuis un an ont grimpé de 7,3 %. Au Canada, où Loweâs compte 42 établissements, la hausse a été de plus de 10 %.
Rona avait affiché une perte nette de 16,5 millions, ou 15 ¢ par action, au premier trimestre, période au cours de laquelle le quincaillier avait comptabilisé une charge de restructuration de 7,6 millions. Ses recettes avaient été de 819,2 millions, en hausse de 5,1 %.
Dâici cinq ans, grâce à lâajout des 500 établissements corporatifs et magasins affiliés indépendants de Rona, Loweâs souhaite doubler la rentabilité de ses activités canadiennes. Le détaillant américain dit avoir identifié des occasions dâaffaires dâenviron 1 milliard de dollars au pays. « Nous souhaitons poursuivre le progrès réalisé par nos équipes au Canada ainsi que les résultats générés par Rona au cours des dernières années dans le cadre de leurs efforts de redressement », a expliqué mercredi M. Niblock.
Le principal concurrent de Loweâs, Home Depot, compte quelque 180 magasins au pays.
Le gouvernement Trudeau a donné vendredi dernier le feu vert à la transaction de 3,2 milliards. Le ministre de lâInnovation, des Sciences et du Développement économique, Navdeep Bains, a précisé que Loweâs sâétait engagé à maintenir « un niveau élevé dâemplois dans les entreprises au Canada », sans toutefois en préciser le nombre.
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Le devoir
MONTRÃAL - Le Groupe CGI vient dâobtenir un contrat évalué à 500 millions $ de la firme dâingénierie SNC-Lavalin qui lui confie lâimpartition de la majorité de ses besoins liés aux technologies de lâinformation et aux applications.
Dâune durée de 12 ans, le contrat va permettre à SNC-Lavalin de réduire ses coûts dâexploitation des technologies de lâinformation de 20 % en moyenne par année. Lâentente prévoit que 400 employés de SNC-Lavalin répartis dans 25 pays vont passer chez CGI.
SNC-Lavalin conservera la responsabilité de sa stratégie informatique, de la cybersécurité ainsi que du développement des applications liées à ses activités essentielles.
La firme dâingénierie affirme que les économies générées par le contrat seront réinvesties dans le développement de ses activités mondiales. Lâinitiative sâinscrit dans le cadre du programme dâexcellence opérationnelle lancé à la fin de mars.
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Journal de Montréal
AGENCE QMI | Le Fonds de solidarité FTQ vient dâannoncer un investissement de 29 millions $ dans sa filiale Solifor. La somme va permettre à lâentreprise de sécuriser davantage lâapprovisionnement en fibre de qualité pour les scieries et les transformateurs québécois.
Pour atteindre cet objectif, Solifor fait lâacquisition dâune propriété forestière située dans lâÃtat du Maine, à la frontière du Québec. Lâinvestissement a été rendu public par le Fonds de solidarité FTQ, dans le cadre du congrès du Conseil de lâindustrie forestière du Québec.
«En priorisant le secteur forestier comme un pôle dâexcellence, le Fonds de solidarité FTQ appuie clairement cette industrie névralgique pour notre économie, ses 160 000 travailleurs et les nombreuses régions au Québec où elle est présente», a déclaré Janie Béïque, vice-présidente principale, Industries, divertissement et biens de consommation, au Fonds de solidarité FTQ.
Jusquâà maintenant, Solifor a procédé à des investissements totalisant 140 millions $ pour faire lâacquisition de propriétés forestières couvrant une superficie de plus de 153 000 hectares au Québec, dans les régions du Bas-Saint-Laurent, de Lotbinière, de Charlevoix, du Saguenay, de Portneuf, de la Mauricie et de lâAbitibi. Les données excluent lâinvestissement annoncé aujourdâhui.
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